La levée des corps suivie de leur enterrement a eu lieu ce soir lundi 2 décembre à Maradi, en présence des autorités régionales et communales ainsi que des responsables des Forces de défense et de sécurité. Il y'avait également une foule importante composée de militaires, de policiers ainsi que de plusieurs parents, amis et connaissances des victimes.
Les faits se sont déroulés hier dimanche 1er décembre dans le village frontalier de Shawagui, à moins de 2 km de la frontière, près de Dan Kano, commune de Tibiri, département de Guidan Roumdji. Des bandits armés sont arrivés sur place autour de 16.30 et ont immédiatement commencé à rassembler le bétail du village. Aussitôt, les éléments de la Compagnie Mobile de Contrôle des Frontières CMCF en patrouille dans la zone sont alertés.
Avant que la patrouille n'arrive sur place, les bandits nigérians sont montés sur des arbres pour se cacher et tendre une embuscade. Le premier véhicule arrivé sur place autour de 17.30 est littéralement mitraillé. Deux jeunes policiers sont fauchés: Les brigadiers Ismaël Mounkaila Issoufou et Ali Moussa Ali. Quatre autres de leurs collègues sont blessés et sont en soin au CHR de Maradi.
Selon des témoins, malgré la surprise, les combats ont été âpres. Les bandits se sont vite repliés emportant leurs cadavres et blessés, laissant cependant un mort sur place. Dans leur fuite vers la frontière toute proche, ils ont pu également emporté une dizaine de bovins et huit moutons.
A l'heure du sacrifice ultime, les deux policiers ont laissé chacun une femme et un enfant.
Paix éternelle aux âmes de nos martyrs. Prompt rétablissement aux blessés.
Le Souffle de Maradi.
Commentaires
Incha Allah ceux là sont des martyrs par ce qu'ils sont morts en défendant leurs frères et leur patrie.
Une fois encore Allah pardonne leur et accueille les dans ton paradis.
Qui sont ces témoins oculaires qui ont vu ces sauve souris perchés et n'ont pas informés ces forces de défense lors de leur arrivée......??
les pensées les sincères de TOTO A DIT aux familles éplorées de ces assassinés .... Et prompt rétablissement aux blessés....
Et quand l'on parle de sécurité au Niger .... Non de la sécurité de froussards hâbleurs belliqueux se cachant derrière les forces de défense dans leur compound barbelé et quadrillé ..... Mais de la sécurité du citoyen lambda du fin fond Niger laissé à lui même .. une potentielle victime collatérale... De seulement où et quand?
HÉ JAH!!!!