Grèves du SNECS : le gouvernement ne reculera pas !
Le gouvernement n’entend point revenir sur sa décision de nommer désormais les recteurs et vice-recteurs des Universités publiques du Niger (UPN). Le ministre de l’Enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation, Yahouza Sadissou l’a fait savoir à l’occasion de la rencontre qu’il a récemment tenu avec les recteurs et vice-recteurs sur la situation qui prévaut actuellement au sein des différentes universités publiques du pays.
L’annonce a été faite alors que le Syndicat national des enseignements chercheurs et du supérieur (SNECS) est dans sa deuxième semaine de grève, après les différents débrayages d’avertissement qu’il a déjà observé en protestation à la décision du gouvernement d’adopter le projet de décret réformant le système basé sur l’élection des recteurs et leurs adjoints. Le texte est actuellement en attente de la prochaine session ordinaire, celle des lois, de l’Assemblée nationale qui débutera en avril prochain.
Les étudiants entre le marteau et l’enclume
Tout donc laisse à croire que le bras de fer entre le gouvernement et le SNECS va se poursuivre les prochains jours au grand dam des étudiants qui assistent impuissants à cette situation qui a déjà occasionné un lourd tribut au secteur de l’enseignement supérieur. Selon les échos du ministère, la grève est largement suivie au niveau des huit (8) universités publiques du pays sauf à Tahoua où elle n’est que partielle. Cependant, le ministre Yahouza Sadissou a fait savoir qu’il s’agit « d’instructions fermes qu’il a reçu » pour mener cette réforme à son terme. Pas question donc de revenir en arrière surtout que le gouvernement a fait savoir depuis l’année passée, au plus fort de la crise entre le SNECS et l’UENUN, qu’il entend « l’autorité de l’Etat dans les universités ». Après avoir mis l’USN et ses différentes sections au pas, c’est désormais le tour du SNECS de se soumettre à ce qu’il considère comme « une remise en cause de ses acquis », ce que le syndicat n’entend point accepter.
En dépit de cause, les étudiants pris entre le marteau et l’enclume tentent de donner un peu de la voie. Plusieurs sections de l’USN notamment l’UENUN et l’UENUT se sont déjà réunies en AG pour essayer de dégager une position, et dans les prochains jours, le CD/USN va se prononcer sur la situation. En attendant, le SNECS et le gouvernement continue à se regarder en chiens de faïence surtout depuis l’échec de la médiation de la Commission nationale des droits humains (CNDH). Sur les réseaux sociaux et les médias, le débat et les commentaires vont bon train mais de manière assez mitigée pour une crise aux conséquences pourtant assez désastreuses sur le système éducation national et le développement socioéconomique du pays.
A.Y.B (Actuniger.com)
Commentaires
Le temps nous y édifiera. Une chose est sûre, n'est pas enseignant chercheur qui veut !
Les enseignants chercheurs sont la source des probleme que nous vivons Ailleurs se sont des personnes resources. Ici ils se sont presque tous allignes pour aller a la mangeoire.Voila que des considerations ethniques interviennent lors des elections. N est pas enseignant chercheur qui veut n est ce pas?
Mon frère les parents d'élève ne peuvent plus rien dire , avant leur bute c'est de veuillez d'abord à la discipline et le bon comportement des élèves à l'école , la bonne marche du système éducatif, la cohésion entre élèves et enseignants et l'État , et tout ceci moyennant aucun contre parti , ils mouille le maillot à leur propre frais pour géré la coopération , mais depuis que il s'agit des millions qu'ils récupère des mains des élèves et autres aides venu des autres particulier , ils prennent seulement l'argent et se mêlent de la politique souvent au détriment des objectif fixé à eux .
Le gouvernement veut politiser le système universitaire. Ceux qui prennent cette politisation oublie que l'état est une continuité. Nous devons promouvoir la démocratie et non le clientélisme. Le processus des élections est la forme la plus parfaite de la démocratie. Seules des gens jugées compétentes peuvent prétendre être élues. Avec la nomination, il faut seulement être le béni oui-oui d'un leadeur politique pour occupé le fauteuil de recteur. Et pire avec les 8 huit universités, vous aurez 28 postes à distribuer entre les partis au pouvoir.Le type nommé par un parti fera d'abord, la politique de son parti dans la gestion de l'université, il n'a pas besoin de programme d'activité pour gérer son université.
Toutes les autres universités de la sous-région aspirent à avoir ce mode de fonctionnement. Malheureusement, des calculs politiciens de certains membres du gouvernement sont en train de compromettre l'avenir des enfants des pauvres.
2° Peut-on honnêtement continuer sur cette voie?
3° Qui peut ignorer la nécessité impérieuse de reformer les choses dans ces universités?
4° Peut reformer nos universités sans toucher aux textes?
Force doit rester à la loi. Tout mouvement de grève doit s'arrêter et attendre le verdict de la Représentation Nationale.
Les enseignants chercheurs sont des nigériens
comme les autres: ils doivent eux-aussi respecter
les lois et les règlements de notre pays.
N'importe quel farfelu ne doit pas prétendre faire fléchir notre Etat. Force doit rester à la loi.
Peut laisser cette situation perdurer?
Non, non l'Etat doit prendre ses responsabilité
"Il vaut mieux tard que jamais !
En effet, le Gouvernement du Niger avait commis, dès au départ, une grosse erreur de laisser un pouvoir très large à ces individus qui ne pensent qu'à leurs intérêts égoïstes et égocentriques, et ce, au détriment de l'intérêt de toute une Nation !
En 2010, lorsque le gouvernement de transition de Salou Djibou, avait exprimé l'intention d'ériger les IUT en Universités et créer d'autres, ces individus ont manifesté leur opposition alors qu'à l'époque (21ème siècle), le Niger est le seul pays ayant une seule et Unique Université !
De par ce petit commentaire, je lance un appel à tous les enseignants chercheurs pour plus de responsabilité et de patriotisme, seul gage d’un avenir meilleur pour notre pays (le dernier de la planète disent-ils) car, ce dernier a tant souffert par la méchanceté, l’égoïsme et la mauvaise foi de certains nigériens !