Le leader de l’ONG « Urgences Panafricanistes », Kemi Seba, séjourne de nouveau à Niamey au Niger où il est arrivé lundi 19 février, dans le cadre de la mobilisation du mouvement contre « la Françafrique ».
Au cours de son séjour, le franco-béninois va animer un grand rassemblement le samedi 23 février à partir de 14H00 à la mystique « place AB » de l’Université Abdou Moumouni de Niamey. Avec les étudiants, des jeunes activistes et plusieurs organisations de la société civile, Kemi Seba va animer « le procès de la Françafrique », un évènement qui entre dans le cadre des initiatives de l’ONG pour « une vraie indépendance et la souveraineté des pays africains ». En marge de cet évènement, Kemi Seba a d’ailleurs animé une conférence publique, le mercredi 21 février à la Place AB, l’occasion d’échanger avec les dirigeants de l’UENUN et de l’USN, et aussi pour le président d’Urgences Panafricanistes, de rappeler les raisons du combat que mène son organisation contre la « Françafrique ».
Niamey où le leader panafricaniste séjourne pour la seconde fois depuis le début de son mouvement, est la quatrième étape de la tournée de l’ONG « Urgences Panafricanistes » consacrée à « la lutte contre la Françafrique et le néocolonialisme français ». Après Ouagadougou en novembre, Bangui en décembre puis Cotonou en janvier, c’est donc la capitale nigérienne qui accueillera la prochaine mobilisation et, selon Siraji Issa, un acteur de la société civile, « Niamey incarnera ce samedi 23 février l’épicentre du panafricanisme et de la lutte pour la souveraineté du continent ».
Procès fictif de mobilisation
Au cours du rassemblement, un procès fictif se tiendra avec une Cour constituée de juges, d’un procureur et de témoins qui seront appelés à la barre. Il s’agira à travers ce « procès» de deux heures de temps, de dresser « l’inventaire des faits de colonialisme et de prédations économiques orchestrés par les français au Niger de la colonisation à aujourd’hui ». Selon les organisateurs, le fait le plus intéressant, c’est que ce ne seront plus seulement « des élites déconnectées du réel qui s’exprimeront, mais il s’agira surtout de donner la parole au citoyen lambda, qui est confronté au quotidien et à une dure réalité ». C’est d’ailleurs le principe qui a guidé l’organisation de ce type de mobilisation qui a le grand intérêt de libérer la parole citoyenne.
Il convient également de noter qu’en plus de cet évènement qui entre dans le cadre des activités de l’ONG, la journée du samedi 23 février sera une journée globale de mobilisation et d’actions contre le « franc CFA et le néocolonialisme », avec des mobilisations organisées un peu partout sur le continent.
A.K.M (Actuniger.com)
Commentaires
Pierre, vous n´avez pas le passport européen alors quel sacrifice consentez vous?
bien à vous
Aucun Pays frrancophone Africain est indépendant quand il utilise une monnaie sous tutelle.
Je voudrais rappelé la citation de Patrice Emery Lumumba qui dit que l´indépendance politique ne vaut rien du tout si elle ne repose pas sur une Indépendance Economique.
Comment un père de famille peut il être souverain lorsque c´est quelqu´un d´autres qui lui tient son porte feuille.
MAintenant je m´adresse à tous les sois disant leaders Africains en leur disant malheur à ceux qui baillonnent leurs peuple et les asservissent.
S'il te plaît monsieur reste chez toi pour défendre ce que tu fais. Ici au Niger, nous sommes un berceau de panafricanisme, c'est te dire que tu es loin derrière les nigériens dans cette lutte. Ton cirque ne passera pas ici.
Merci de t'en convaincre.
Le feu pour éteindre le feu
Citation en provenance du commentaire précédent de Ami Pierre :
Il ne l'a pas demandé mais il l'a eu parce qu'il est né grandi là bas donc à travers le jus solis droit de sol
Est-ce que les Français qui dénoncent la France-Afrique ont déchiré ou renoncé à leur nationalité avant de s'engager ?
Monsieur Ras,il faut que vous revoyiez vos copies du primaire en conjugaison avant de vous engager dans ces débats.