Demain, le 28 juillet 2024, le Niger rejoindra la communauté internationale pour célébrer la 14ème Journée Mondiale de Lutte contre les Hépatites Virales. À cette occasion, le Ministre de la Santé Publique, de la Population et des Affaires Sociales, médecin Colonel major Garba Hakimi, a adressé un message dans lequel il a mis en lumière les défis de santé publique posés par l'hépatite virale B et C, notamment en Afrique où 91 millions de personnes sont infectées. Avec le thème « Il est temps pour l'action » et le slogan « Intégrer, Accélérer, Éliminer », cette journée appelle à une mobilisation collective pour intensifier les efforts de dépistage, de vaccination et de traitement. Le Ministre a également souligné les engagements des autorités nigériennes et les objectifs ambitieux fixés pour éliminer l'hépatite d'ici 2030, réaffirmant ainsi l'importance d'une réponse multisectorielle et intégrée.

Le Ministre de la Santé publique a procédé, jeudi 25 juillet 2024 à Niamey, à la réception d’un important don d’équipements médicaux et de divers matériels acquis dans le cadre des accords financés par la Banque mondiale à travers le Projet Régional de Renforcement des Systèmes de Surveillance des Maladies en Afrique de l'Ouest (REDISSE III) et le Projet de Riposte d'urgence au COVID-19 (PRUC-19), mis en œuvre au Niger par le Bureau des Nations unies pour les services d'appui aux projets (UNOPS). Ce don, le second du genre après celui de mai dernier, d’une valeur de 5,5 milliards de francs CFA, est destiné au renforcement de la résilience des systèmes de santé humaine pour protéger davantage la population nigérienne des crises sanitaires.

Les autorités ivoiriennes ont lancé, lundi 15 janvier 2024 à Abidjan, le déploiement de la campagne de masse de vaccination antipaludique pour les enfants de 0 à 23 mois. La Côte d'Ivoire devient l’un des premiers pays de la sous-région à utiliser le tout nouveau vaccin contre le paludisme, le R21/Matrix-M, homologué depuis 2019 par l’OMS. En 2024, le nouveau vaccin sera également déployé dans une dizaine de pays éligibles comme le Niger où, depuis l’année dernière, les autorités ont donné leur feu vert pour son introduction dans la liste des vaccinations de routine pour les enfants.

L’hôtel Bravia de Niamey a abrité, ce lundi 15 juillet 2024, une table ronde de mobilisation du Ministère de la Santé Publique, de la Population et des Affaires Sociales et des Partenaires techniques et financiers (PTFs) pour la mise en œuvre du Plan de Passage à Grande Échelle (PAGE) 2024-2027 pour l'intégration des services de Planification Familiale du Postpartum (PFPP) et de Santé Maternelle, Néonatale, Infantile et Nutrition (SMNI-Nutrition). Cette initiative de la Direction Générale de la Santé de la Reproduction (DGSR) du Ministère de la Santé Publique, avec l’appui des ONGs FP 2030 et INTRAHEALTH, a permis de dresser un état des lieux de la mise en œuvre de l’intégration PFPP/SRMNI-Nutrition au Niger, le niveau d’engagement de l’État ainsi que les contributions, les engagements et les différentes interventions des PTFs dans le cadre de l’atteinte des objectifs fixés dans le déploiement du plan PAGE. Au sortir de la table ronde, et après analyses et échanges sur les défis et perspectives, les partenaires techniques et financiers (PTFs) du secteur ont réaffirmé leurs engagements à accompagner davantage le gouvernement, à travers la mobilisation des ressources et une plus grande synergie d’actions des acteurs, pour accélérer la mise en œuvre de la stratégie de Passage à Grande Échelle de l'intégration des services de Santé Reproductive, Maternelle, Néonatale, Infantile et Nutrition (SRMNI-Nutrition 2024-2027). Ce qui permettra au Niger d’enregistrer des progrès significatifs dans l’atteinte de l'objectif 3 de développement durable (ODD3) des Nations Unies, et surtout d’améliorer la santé ainsi que de sauver la vie des mères et des enfants.

Dans le cadre de son engagement sociétal, le Fonds de Solidarité Africaine (FSA) a procédé, lundi 20 mai 2024, à la remise d’un important don à la Maternité Issaka Gazobi (MIG) de Niamey. Composée de kits de césarienne, de kits pour les nouveau-nés ainsi que d'un hangar pour abriter les patients et leurs accompagnants, le tout pour une valeur globale de 20 millions de FCFA, cette donation s’inscrit dans la droite ligne du partenariat qui lie depuis quelques années l’institution financière multilatérale panafricaine, dont le siège est à Niamey, et la Maternité Issaka Gazobi (MIG). En retour, les autorités du ministère de la Santé et la direction générale de la principale maternité de référence du pays ont bien voulu baptiser l’édifice réalisé par le Fonds au nom de son ancien Directeur Général, le défunt Ahmadou Abdoulaye Diallo, afin d’honorer sa mémoire et de marquer leur gratitude pour les multiples actions de soutien et d’accompagnement que leur accorde le FSA, qui s’est engagé à continuer à œuvrer quotidiennement au bien-être des populations, comme l’a assuré à l’occasion de la cérémonie le Directeur Général Abdourahmane Diallo.

Le Ministre de la Santé Publique, de la Population et des Affaires Sociales, le médecin colonel-major Garba HAKIMI, a procédé, lundi 20 mai à Niamey, à la réception d’un important lot de matériels et divers équipements acquis dans le cadre de la mise en œuvre des Projets REDISSE III-Niger et PRU Covid-19 financés par la Banque mondiale et mis en œuvre par le Bureau des Nations Unies pour les Services d'Appui aux Projets (UNOPS). Composé de 48 véhicules de transport de vaccins ; des équipements de la chaîne du froid ; des projecteurs à gaz et leurs accessoires ainsi que des équipements de capture et d'immobilisation des animaux sauvages et une importante quantité de produits anesthésiques, ce premier lot d’une série de dons s’inscrivant dans le projet de renforcement du système national de santé, est destiné au renforcement du système de santé humaine et animale au Niger à travers l’amélioration de la préparation et la réponse aux situations d'urgence sanitaires au Niger et la surveillance des maladies.

Le Palais des Congrès de Niamey accueille, du 02 au 03 mai 2024, les Assises du 6e Congrès de la Société de gynécologie et d'obstétrique du Niger (SGON). Pour cette édition, l’événement qui réunit des spécialistes, des décideurs, des partenaires et des chercheurs, se déroule sous le thème : « Défis et perspectives pour l'atteinte des ODD 2030, notamment dans son volet 3, dans le contexte des crises sécuritaires et sanitaires ». Un thème d’une actualité particulièrement pressante, d'autant qu'en dépit des efforts déployés par le gouvernement et ses partenaires, la santé maternelle et néonatale demeure préoccupante au Niger, où le ratio de mortalité maternelle reste élevé, avec 441 décès pour 100 000 naissances vivantes en 2023, et où la mortalité néonatale demeure alarmante, avec 44 décès pour mille naissances, soit le plus élevé au monde. D’où l’urgence d’agir ensemble pour relever le défi de l'amélioration de la qualité des soins en gynécologie obstétrique, notamment par la mise à jour des connaissances et les échanges d'expériences sur l'évolution des pratiques dans ce domaine, ainsi que par le renforcement des capacités des participants pour améliorer la qualité des soins maternels, néonatals et infantiles. Ces thématiques sont à l’ordre du jour du 6e Congrès de la SGON, qui réunit près de 500 participants venus de tout le Niger mais aussi des pays voisins.

Depuis mi-mars 2024, le Niger fait face à une épidémie de méningite, avec 1692 cas notifiés, dont 99 décès à la date du 17 avril, selon des statistiques publiées par l’OMS Niger. À Niamey, foyer de l'épidémie, l’OMS appuie le Ministère de la Santé publique dans la surveillance et la prise en charge pour assurer la protection de la population. À Agadez également, des cas avec décès ont été récemment signalés dans la commune de Djado. En 2022 et 2023, la maladie a déjà fait des ravages dans la région de Zinder, mais l’épidémie a été circonscrite grâce à la campagne de vaccination qui a accompagné la stratégie de riposte déployée par les autorités, avec l’appui des partenaires techniques et financiers.