Sécurité régionale : l’AES affine sa stratégie militaire pour une défense unifiée contre le terrorisme
Réunis mardi dans la capitale burkinabè, Les chefs d’état-major généraux des armées du Burkina Faso, du Mali et du Niger, membres de la Confédération de l’Alliance des États du Sahel (AES) peaufinent les détails d’une défense commune souveraine, marquant une nouvelle étape décisive dans la lutte contre l’insécurité au Sahel. L’objectif : poser les fondations d’une force militaire unifiée capable de répondre efficacement aux défis sécuritaires persistants dans la région sahélienne. Cette réunion, qui s’inscrit dans la continuité de celles tenues à Bamako en novembre 2023 et à Niamey en mars dernier, marque une étape déterminante vers la mise en œuvre du pilier Défense et Sécurité de l’AES. Elle intervient également à la suite des travaux préparatoires menés par les experts militaires de l’alliance du 8 au 11 avril dans la capitale burkinabè.
L’ordre du jour de cette réunion était clair : valider les plans et protocoles additionnels du pilier défense et sécurité de l’AES, ainsi que les modalités opérationnelles de la future force unifiée. Le général Oumar Diarra, chef d’état-major général des armées maliennes et président du Comité des chefs d’état-major de l’AES, a insisté sur l’importance de cette coordination : « Il s’agit de faire un retour d’expérience, d’actualiser nos données et d’avancer vers la constitution effective de cette force. Les orientations politiques sont claires, c’est maintenant à nous, militaires, de travailler sans relâche pour en faire une réalité sur le terrain ».
Les trois armées collaborent déjà étroitement, notamment dans les domaines aérien, terrestre et du renseignement, ce qui a permis, selon le général Diarra, « de mener à bien plusieurs opérations conjointes ». L’objectif est désormais de renforcer cette synergie, notamment par la mutualisation des moyens aériens et l’harmonisation des stratégies.
Une souveraineté militaire affirmée
Le général Moussa Diallo, chef d’état-major des armées burkinabè, a quant à lui martelé la nécessité d’une réponse « coordonnée, souveraine et solidaire » face aux défis sécuritaires. « L’armée a le devoir historique de répondre à l’aspiration légitime des peuples en refusant catégoriquement les solutions imposées de l’extérieur », a-t-il déclaré, dans une allusion transparente aux anciens partenaires occidentaux.
Pour lui, cette réunion marque « une étape décisive vers une défense commune, autonome et souveraine », fondée sur l’interopérabilité des forces et la confiance mutuelle. Parmi les chantiers prioritaires figurent le partage de renseignements, la formation commune, l’acquisition d’équipements adaptés et l’élaboration d’une doctrine militaire unifiée.
Une nouvelle page de l’histoire militaire sahélienne
Cette dynamique s’inscrit dans la vision des dirigeants de l’AES, qui entendent rompre avec les approches sécuritaires traditionnelles pour construire un modèle endogène. « La Confédération des États du Sahel est en marche. Nous écrivons ensemble une page nouvelle de l’histoire militaire du Sahel », a affirmé le général Diallo, avant d’ajouter : « Le monde nous regarde, et nos peuples nous font confiance ».
Les travaux des experts militaires, qui se sont tenus du 8 au 11 avril à Ouagadougou, ont permis de préparer le terrain pour cette rencontre haut niveau. Reste désormais à traduire ces engagements en actions concrètes, dans un environnement où les groupes armés continuent de menacer la stabilité de toute la région.
Les résultats attendus de cette rencontre sont clairs : une force conjointe AES, dotée d’une doctrine opérationnelle commune, capable de répondre de manière coordonnée et souveraine aux menaces qui pèsent sur les pays sahéliens.
Abdoulkarim (actuniger.com)
Commentaires
Que Dieu nous sauve de cette bande de populistes
1. Au Mali, TOUTES LES LANGUES DU PAYS ONT ÉTÉ DÉCLARÉES LANGUES OFFICIELLES. AUCUNE LANGUE N'A ÉTÉ DÉCLARÉE SEULE LANGUE NATIONALE. IL N'Y A PAS UN SEUL MOT SUR CE SUJET. Nouhou Arzika a honteusement menti.
2. AU BURKINA FASO, TOUTES LES LANGUES NATIONALES ONT GARDÉ LEUR STATUT DE LANGUES NATIONALES ET SONT RECONNUES COMME TELLES SELON LA COMPRÉHENSION QUE LES LINGUISTES DE TOUS LES AYS DU MONDE ONT DE LA NOTION DE "LANGUE NATIONALE", C'EST-À-DIRE "LANGUE AUTOCHTONE" AU PAYS. Là aussi Nouhou Arzika a menti.
3. Nouhou Arzika vient de donner une nouvelle définition, inconnue des linguistes en arguant que "langue" nationale veut dire "langue parlée" par la majorité ou l'ensemble.
5. Nouhou Arzika semble nous dire que le fait de choisir le haoussa comme seule langue nationale n'a aucune conséquence sur les autres langues, ce qui est faux. Or, si seul le haoussa est choisi comme langue nationale et seul enseigné, cela veut à terme le disparition de toutes les autres langues.
6. Nouhou Arzika prétend que le haoussa a été désigné comme langue nationale parce qu'il est parlé sur l'ensemble du territoire national. Ce qui est faux et même si c'était vrai, cela n'enlèverait rien au caractère de "langues nationales" aux autres langues.
Déclarer le haoussa comme seule langue nationale dérive de la conviction que certains ont de la supériorité de leur langue sur toutes les autres. Or, aucune langue n'est supérieure aux autres. Toutes les cultures se valent et ont un droit égal à être transmises. L'UNESCO et toutes les autres organisations internationales reconnaissent et garantissent à toutes les langues un droit égal à être enseignées et transmises.