Assemblée Nationale : le parlement adopte la loi sur le traitement du chef de file de l’opposition nigérienne
Les parlementaires nigériens réunis en séance plénière, le samedi 17 décembre 2022 ont adopté à l'unanimité des députés présents à cette séance plénière le projet de loi déterminant le traitement de base, les Indemnités et les autres avantages alloués au chef de file de l'opposition politique. Au titre de l’ordonnance N°2010-85 du 16 décembre 2010 portant Statut de l’opposition en son article 22 stipule que : le Chef de file de l’opposition politique bénéficie des avantages déterminés par la loi. L’article 23 ajoute que : « le Chef de file de l’opposition a rang de Président d’institution de la République. Il est membre du conseil de la République ».
Conformément à son rang, il bénéficie des avantages suivants conformément à la loi. Le Chef de file de l’opposition bénéficie du traitement mensuel comme suit : de 1.125.000 de salaire, une représentation de 200.000f un logement de 150.000F, électricité 100.000f, téléphone 100.000f, eau 50.000f et domesticité 50.000f également.
En plus de ces émoluments, le Chef de file de l’opposition et ses conjointes ont droit au passeport diplomatique ainsi qu’une prise en charge des frais des examens, soins médicaux hospitalisation et évacuation sanitaire de celui-ci, de ses conjointes ainsi que ses enfants.
Approuvé en conseil des Ministres du jeudi 15 décembre 2022, le Projet de loi déterminant le traitement de base, les indemnités et les autres avantages alloués au Chef de file de l’Opposition Politique sera transmis à l’Assemblée nationale pour adoption.
En juin dernier, l’Assemblée nationale a adopté Les modifications apportées à la loi qui portaient essentiellement sur la confirmation du fait que le Chef de file de l’opposition est le porte-parole officiel de l’opposition ; la détermination des modalités de désignation du chef de file de l’opposition et celles de gestion du contentieux y relatif ; la mise à la disposition du chef de file de l’opposition d’un cabinet, de locaux et de moyens de fonctionnement par l’Etat.
Au Niger, l’opposition politique est une institution républicaine consacrée par la Constitution du 25 novembre 2010. Le Chef de file de l’Opposition politique actuel est M. Tahirou Saidou, du Moden Fa Lumana.
Ibrahim Moussa (actuniger.com)
Commentaires
A son avènement au pouvoir en 2016, le président béninois, Patrice Talon, confie-t-il, avait opté pour une gestion parcimonieuse, saine et rigoureuse des finances publiques. Le robinet du vol et de la corruption a été fermé à beaucoup de ses compatriotes, de gros commis de l’Etat, qui profitaient d’innombrables filons juteux pour se faire énormément et grassement des sous sur le dos de l’Etat et des contribuables béninois.
« Avant que je ne vienne au pouvoir, les gens, paraît-il, avaient des salaires moyens. Mais ils bénéficiaient des millions de FCFA de bons d’essence et des millions de primes. Ils sont dans toutes les réunions à la fois. La même personne est à la fois à Parakou, à Cotonou, en France, et à la fin du mois, ils émargent sur n-fiches. Et c’est 2 fois, 4 fois, 10 fois leurs revenus qu’ils engrangent. Pourquoi, avant, les gens se battaient autant pour être directeurs, ministres, députés, etc., c’est parce que c’était le moyen pour avoir beaucoup de revenus », explique-t-il.
Le gouvernement de Talon a pris la courageuse décision de mettre de l’ordre dans le désordre, la situation de vols organisés pour une gestion rationnelle et rigoureuse
A suivre
des ressources du pays pour que cela profite à tous.
« Nous avons normalisé tout cela en disant quel est le minimum convenable qu’on peut leur fixer pour exiger d’eux qu’ils soient vertueux ; nous avons supprimé tout ce qu’ils engrangeaient illicitement. Avant quand vous allez chez les ministres, ils ouvraient les tiroirs et sortaient des carnets de bon d’essence gratuits, parce qu’il est ministre, il pouvait distribuer deux ou trois fois de bon d’essence dans la journée parce qu’il avait des dotations illimitées », a déploré Patrice Talon.
Dorénavant, ministres, députés, directeurs de société, cadres, etc. doivent se serrer la ceinture et se débrouiller comme tout le monde. « Il n’y a plus de bon d’essence. Nous n’allons pas rester éternellement un pays de pagaille, de vol et de corruption », a tranché Patrice Talon.
Tous les pays africains vivant les mêmes réalités, la situation est beaucoup plus pernicieuse au Togo, la plus vieille dictature en Afrique où la bonne gouvernance n’est pas la chose la mieux partagée. La corruption est endémique à tous les étages de l’administration et les scandales financiers sont légion. Depuis des décennies, des « pans entiers de l’économie nationale sont mis en coupes réglées par quelques nouveaux-riches créés de toutes pièces par le régime et formant avec lui une clepto-oligarchie institutionnalisée ».
En 2012, Faure Gnassingbé lui-même admettait que les biens et richesses de l’Etat sont accaparés par quelques riches qui deviennent davantage riches au détriment des plus pauvres qui deviennent davantage pauvres. « Lorsque le plus petit nombre accapare les ressources au détriment du plus grand nombre, alors s’instaure un déséquilibre nuisible qui menace jusqu’en ses tréfonds la démocratie et le progrès», affirmait-il.
Justement dans notre pays, il est révoltant de constater que les grands commis de l’Etat qui sont plus des affairistes et commerçants que d’être au service du Togo et du peuple, sont actionnaires dans presque toutes les sociétés et autres compagnies pétrolières. Ils ne cessent d’augmenter les prix à la pompe à des tarifs prohibitifs et ce sont ces petits riches qui disposent encore des dotations illimitées en bons d’essence qu’ils distribuent gracieusement à leurs proches parents, amis et maîtresses. Pendant que le pauvre trime, ils mènent un train de vie sultanesque. Cela fait près de 60 ans que cette situation de non droit et forfaiture dure. Personne ne dit rien et la vie continue.
À TOTO A DIT de se demander à quand le tour dans les autres pays FRANCOCONS et son application....?
Patrice Talon est un beninois qui aime son Benin natal.
Talon a aussi procédé à la revalorisation des salaires des fonctionnaires effective ce jour Mardi 20 Décembre comme un cadeau de fin d'année et que TOTO A DIT se fait un plaisir de partager....
La revalorisation des salaires au Bénin est devenue une réalité depuis ce mardi 20 Décembre 2022. Plusieurs agents de l’Etat ont constaté une augmentation de leur salaire.
Comme promis par le gouvernement, l’augmentation apportée au salaire des travailleurs de l’Etat est effectif à la fin de ce mois de Décembre selon les témoignages de certains agents de l’Etat qui ont perçu leur salaire ce mardi.
Cette augmentation longtemps attendue par les travailleurs est donc devenue une réalité pour les agents de l’Etat. Après une longue période d’attente, les choses sont finalement assez vite. Une rencontre avec les secrétaires généraux des organisations syndicales, le dossier examiné le lendemain en conseil des ministres du 7 Décembre et soutenu le 08 Décembre par le président Patrice Talon dans son discours à la Nation.
Une célérité qui fait dire aux opposant qu’il s’agit d’une mesure populiste prise dans le cadre des élections législatives qui s’annoncent.
A suivre
Une chose reste certaine, cette revalorisation est déjà perceptible au niveau de certains agents de l’Etat qui ont constaté l’augmentation de leur salaire.
Quid de la hausse selon les catégories?
Selon le compte rendu du conseil des ministres appuyé par le président Patrice Talon dans son discours à la nation, la hausse des salaires des agents publics passe par des échelles « d’augmentation élevées en début de carrière et suit une logique dégressive vers le milieu et la fin de carrière » .
Le gouvernement avait notamment retenu l’option d’une hausse à deux niveaux. L’une de 3% de la valeur du point d’indice et l’autre consiste à octroyer un sursalaire défini aux agents de l’Etat selon quatre tranches de revenu:
40.000 F/mois pour les salaires inférieurs à 100.000 F ; 35.000 F/mois pour les salaires compris entre 100.000 F et 200.000 F ; 30.000 F/ mois pour les salaires entre 200.000 F et 500.000 F ; 10.000 F pour les salaires entre 500.000 F et 700.000 F. Les retraités actuels bénéficient également des implications du relèvement du point indiciaire
Ainsi, selon les niveaux actuels de rémunération et des taux d’augmentation, les salaires de certains agents de l’Etat se présenteront désormais comme suit:
un conducteur en début de carrière qui aujourd’hui gagne 62 000 f passe à fin décembre 2022 à 104 000 f soit 66% d’augmentation :
Un instituteur en milieu de carrière qui aujourd’hui gagne 112 000 f passe à 150 000 f fin décembre ;
la Sage femme qui aujourd’hui gagne 144 000 f gagnera à partir de fin décembre 182 000 f ;
l’Aide soignante passe de 82 000 f aujourd’hui à 123 000 f à fin décembre ;
l’ Agent de police qui aujourd’hui gagne 111 000 f en milieu de carrière passe à 150 000 f à partir de fin décembre ;
le Soldat qui aujourd’hui est à 91 000 f passe à 133 000 f fin décembre.