Dialogue politique au Niger : un comité ad’ hoc mis en place pour réfléchir sur la révision des textes organiques du CNDP
Le Premier ministre du Niger Ouhoumoudou Mahamadou, également Président du conseil national de dialogue politique (CNDP) a officiellement installé, ce vendredi 14 Octobre 2022 à son cabinet, un comité ad’ hoc chargé de réfléchir sur la révision des textes organiques dudit conseil notamment le décret portant sa création et son règlement intérieur. Ce comité est composé de quatre (4) représentants de la majorité, quatre (4) de l’opposition et quatre (4) des partis non affiliés.
« Je voudrais, à ce stade de mon propos, adresser mes vives félicitations aux membres du Comité ad hoc pour la confiance que leurs groupes respectifs ont placée en eux. Par la même occasion, je les assure de mon soutien dans l'accomplissement de leur mission au service de notre pays » a indiqué le Premier Ministre lors de la cérémonie d’installation.
Le Chef du Gouvernement nigérien a rappelé qu’en 2019, le décret et le règlement intérieur ont fait déjà l'objet d'une réflexion dans le cadre d'un comité technique tripartite similaire.
« Malheureusement, les résultats des travaux de ce comité ont été négativement impactés par la suspension de la participation d'une de ses composantes », a-t-il regretté.
« Avec la reprise des sessions du CNDP et la participation effective de toutes ses composantes, à savoir la majorité présidentielle, l'opposition et les groupes des non affiliés, quoi de plus normal que de reprendre cet exercice fort utile pour renforcer les capacités opérationnelles du CNDP », s’est-il réjoui.
Selon M. Ouhoumoudou, le CNDP joue un rôle important dans la consolidation de la paix et la stabilité des institutions de la République. C'est un cadre permanent, a-t-il soutenu, de prévention, de règlement des conflits politiques et de concertation autour des questions d'intérêt national entre les partis politiques et le Gouvernement.
« Cet organe a fait ses preuves, particulièrement à l'occasion des processus électoraux à travers des réflexions sur le cadre juridique et organisationnel des élections, mais aussi sur le suivi du déroulement des différents scrutins. Ce qui a beaucoup contribué à aplanir certaines divergences au niveau de la classe politique et à réduire les risques de conflits post électoraux », a commenté le Chef du Gouvernement.
S’exprimant sur ses attentes vis-à-vis du travail qui est assigné au comité, le Président du CNDP a indiqué que « nous avons là un acquis précieux qui fait toujours école sur notre continent; cet acquis mérite d'être consolidé pour conforter notre processus démocratique ».
C'est pourquoi, a-t-il poursuivi, « il est important que sa mission, sa composition et ses attributions soient définies sans ambiguïté dans son texte fondateur qui est le décret portant création du CNDP ».
« De même le règlement intérieur qui sera revisité doit être précis sur les définitions des notions de majorité, opposition et non affilié, sur les modalités de fonctionnement ainsi que sur les questions de discipline, de quorum, de l'unanimité, du consensus et de réserve », a-t-il souhaité.
Dans une intervention qu’il a faite à cette occasion, le Président par intérim du principal parti au pouvoir, le PNDS Tarayya, M. Foumakoye Gado a regretté que « les activités du CNDP avaient précédemment été bloquées par les partis non affiliés ».
Il a, par ailleurs, invité les membres du comité à travailler dans le sens d’éviter un tel blocage à l’avenir.
Pour sa part, le Chef de file de l’opposition et Président du principal parti de l’opposition MODEN/FA Lumana, M. Tahirou Seydou a exhorté les membres du comité à travailler dans le seul intérêt du peuple nigérien.
ANP
Commentaires
A son age, ce rat n’éprouve aucune honte de mentir.
"La prison n'est pas une réponse politique à un problème politique posé." et de se demander et d'interroger ..... " J'ai été Président de la Côte d'Ivoire pendant 10 ans , QUI j'ai mis en Prison ?
Et quand TOTO A DIT partage, es tu tenu d'aller à la ligne ?
Une session extraordinaire du Secrétariat Général du PPA-CI s'est tenue ce lundi 17 octobre 2022, de 13 heures à 17 heures 30, à la salle Lougah François du Palais de la Culture d'Abidjan-Treichville. Elle a été présidée par Son Excellence Laurent Gbagbo, Président du Parti des Peuples Africains - Côte d’Ivoire.
Au cours de la cérémonie, le Président Laurent Gbagbo a évoqué plusieurs sujets d'actualités dont les libertés publiques. Il évoqué de nouveau le cas de Pulchérie Gbalet, présidente du conseil d'administration de Alternative Citoyenne Ivoirienne (ACI) qui croupit dans les geôles de l'État ivoirien depuis plus d'un mois. L'ancien président dit ne pas comprendre la raison pour laquelle l'activiste ivoirienne est encore détenue en prison.
Pour lui, les choses sont claires : la prison ne résout pas les problèmes politiques. « Et puis, les libertés aussi. J'avais parlé de la Dame là, Pulchérie Gbalet. Une Dame que je n'ai jamais rencontrée personnellement, avec qui je n'ai pas discuté. Mais elle est encore en prison.
Pourquoi elle est en prison ?
A suivre
Il faut poser des questions et chercher à obtenir des réponses.
Pourquoi cette Dame est-elle encore en prison ?
Une Dame qui milite parce que la vie est chère, parce que ceci, parce que cela. Pourquoi est-elle en prison ? », a-t-il interrogé.
Puis de poursuivre : « Je ne sais pas pourquoi mais je trouve que quand une personne est mise en prison et qu'on ne donne pas les justifications claires, il y a quelque chose qui est louche. Un jour, je rencontre un groupe de gens qui ont mon âge, ou peut être moins ou plus, on dit : "Ah ça c'est compagnons. Nos parents étaient tous en prison à Yamoussoukro". Vous voyez, c'est comme ça naissent des fratries parce que des gens ont été en prison ensemble, leurs enfants se considèrent quelque part comme frères.
Non, il ne faut pas mettre les gens en prison comme ça. La prison n'est pas une réponse politique à un problème politique posé.
Non ! Moi j'ai été Président pendant 10 ans, qui j'ai mis en prison pendant 10 ans?
Parce que c'est là le problème. Vous arrêtez quelqu'un et vous le mettez en prison.
Pourquoi ?
Parce que vous n'êtes pas d'accord ?
Mais dans la vie là, quand vous marchez dans Abidjan, les gens avec qui vous n'êtes pas d'accord sont nombreux ? (Rires).
Si pour ça, vous devez mettre des gens en prison, c'est que vos prisons seront remplies vite ».