samedi 1 avril 2023

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En visite au Niger, le Conseil de sécurité a discuté avec les autorités des défis sécuritaires et humanitaires

Bazoum CSNU

Lors d’une visite au Niger qui s’est achevée lundi soir, une délégation du Conseil de sécurité des Nations Unies a discuté avec les autorités des défis sécuritaires et humanitaires auxquels la région du Sahel, et notamment le Niger, sont confrontés.

 

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Après une visite de deux jours au Mali ce weekend, l’objectif de cette visite au Niger était de voir comment le Conseil de sécurité peut mieux soutenir la région du Sahel sur des questions telles que le terrorisme et le changement climatique.

A Niamey, la capitale du Niger, la délégation a rencontré lundi en fin d’après-midi le Président Mohamed Bazoum, après des rencontres avec d’autres hauts responsables gouvernementaux, dont le Premier ministre. La délégation a aussi rencontré des représentants de la force conjointe du G5-Sahel (Burkina Faso, Mali, Mauritanie, Niger et Tchad).

Lors d’un point de presse, le Président du Conseil de sécurité pour le mois d’octobre, l’Ambassadeur du Kenya, Martin Kimani, a indiqué que tous les membres du Conseil ont salué les avancés enregistrées par le Niger.

« Nous sommes venus au Niger pour y comprendre la situation, savoir ce qu'il se passe au Sahel, comprendre l'expérience du Niger », a dit M. Kimani. « Le Président Bazoum a partagé avec nous l'expérience du Niger, a évoqué sa soif de démocratie, a mentionné tous les succès rencontrés dans le domaine de la démocratie ».

« Nous avons discuté des défis humanitaires, du développement, liés au changement climatique », a-t-il ajouté. « Tous les membres du Conseil de sécurité ont été très positifs, ont salué les avancées enregistrées par le Niger ».

Lutte contre le terrorisme

Selon l’Ambassadeur du Kenya, l'ensemble des membres du Conseil « souhaitent et doivent soutenir le Niger, le G5-Sahel, dans la lutte contre le terrorisme sur la base de la solidarité, car ce n'est qu'ainsi, en luttant ensemble, que nous pourrons venir à bout de ces défis pour l'Afrique et l'ensemble de la communauté internationale ».

L’Ambassadeur de France, Nicolas de Rivière, a noté pour sa part que « le Conseil de sécurité s'occupe très étroitement, très activement de la situation dans la région ». « Le Conseil de sécurité est en appui à la paix et à la stabilité dans la région. On va continuer à le faire, à essayer de vous aider, d'aider aussi le Mali dans toute la mesure du possible ».

Source : Nations Unies

 

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Commentaires  

0 #1 TOTO A DIT 27-10-2021 13:34
Alors que l’ennemi est sans état d’âme, l’Africain verse dans une sensiblerie frisant la stupidité. Une stupidité qui le conduit à faire l’éloge des liens soi-disant historiques avec la France au lieu de se demander si cela lui profite...

8) :-* Et quand TOTO A DIT partage, aller à la ligne reste un choix oooooo :

Le Sénégalais Pierre Sané était au congrès constitutif du Parti des peuples africains-Côte d'Ivoire (PPA-CI). Le 17 octobre 2021, il y a prononcé une allocution qui a marqué les esprits, tant elle tranche par sa lucidité et sa franchise.

Ceux qui veulent du mal aux Africains, ceux qui leur pourrissent la vie depuis des décennies mais qui ont toujours avancé masqués et avec des paroles doucereuses, Sané n'a pas été tendre avec eux.

L’ancien secrétaire général d’Amnesty international commença par se présenter comme “membre dissident depuis que le Parti socialiste du Sénégal a trahi Laurent Gbagbo”. Il était important qu’il fasse cet aveu car Ousmane Tanor Dieng, Moustapha Niasse, Abdou Diouf et d’autres, quoique prétendant adhérer aux valeurs socialistes,
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0 #2 TOTO A DIT 27-10-2021 13:37
Suite 1
n’avaient point hésité à dérouler le tapis rouge aux rebelles ivoiriens, à rigoler et à dîner avec eux, à hurler avec les loups français contre Laurent Gbagbo, à réclamer un châtiment exemplaire pour celui qui refusait de se soumettre à la France. Seul Amath Dansokho, qui n’appartient pas au Parti socialiste du Sénégal, s’abstint de tourner le dos au frère et ami ivoirien dont le seul crime était de défendre les intérêts de son pays.

Qui sont ceux qui n’ont jamais arrêté de nous rabaisser et de nous combattre ?
Voici la réponse de Sané :

“Ça fait 500 ans que la France et l’Occident nous font la guerre. Il faut qu’on identifie nos ennemis et qu’on puisse marquer sur le front de ces gens-là, E N N E M I S.”
Il ajoute : “L’heure est venue ! Avec l’ennemi, on crée un rapport de force. Allons-y !”

Alors que l’ennemi est sans état d’âme, l’Africain, lui, verse facilement dans une sensiblerie qui frise la stupidité. Une stupidité qui le conduit à faire l’éloge des liens soi-disant historiques entre la France et son continent au lieu de se demander si cette relation lui profite vraiment.
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0 #3 TOTO A DIT 27-10-2021 13:39
Suite 2
C’est cette stupidité qui a poussé des jeunes ne représentant qu’eux-mêmes à parler des problèmes du continent à Montpellier avec une France aux abois et en perte de vitesse dans ses ex-colonies.

C’est la même stupidité qui fait que certains “intellectuels” africains invitent un jour les Africains à se détourner de la France parce qu’elle ne serait pas le centre du monde et, un autre jour, demandent à la même France de financer la démocratie en Afrique.

Tout se passe comme si nous avions peur de vivre sans l’ancien maître ou de nous affranchir de son étouffante tutelle. Pourtant, la manière dont nous avons été traités jusqu’à maintenant devrait nous ouvrir les yeux et nous faire adopter un comportement différent.

Le massacre, au camp de Thiaroye (Sénégal) le 1er décembre 1944, des 300 tirailleurs africains après que ces derniers eurent contribué à libérer la France de l’occupation nazie, la fin tragique des Um Nyobè, Félix Moumié, Lumumba, Olympio, le génocide des Tutsis au Rwanda dans lequel des historiens français ont reconnu en mars 2021 la responsabilité de la France,
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0 #4 TOTO A DIT 27-10-2021 13:41
Suite 3
l’assassinat de Mouammar Kadhafi, les bombes lancées sur la résidence qui abritait Laurent Gbagbo et sa famille, tout cela devrait nous rendre plus lucides et plus vigilants.

En d’autres termes, les Africains se feront respecter, non en se résignant ou en se laissant faire, mais en sortant de la naïveté et de la superficialité. Ils deviendront forts, non en demeurant dans une relation qui ne leur apporte rien, mais en cheminant avec les peuples qui peuvent réellement les faire progresser.

Thomas Sankara le préconisait déjà le 4 octobre 1984 devant l’assemblée générale de l’ONU quand il déclarait :
“Nous avons jusqu’ici tendu l’autre joue. Les gifles ont redoublé. Mais le cœur du méchant ne s’est pas attendri. Ils ont piétiné la vérité du juste. Du Christ ils ont trahi la parole. Ils ont transformé sa croix en massue. Et, après qu’ils se sont revêtus de sa tunique, ils ont lacéré nos corps et nos âmes. Ils ont obscurci son message. Ils l’ont occidentalisé cependant que nous le recevions comme libération universelle. Alors, nos yeux se sont ouverts à la lutte des classes. Il n’y aura plus de gifles.”
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0 #5 TOTO A DIT 27-10-2021 13:44
Suite 4 et finito
La République centrafricaine et le Mali ne veulent plus laisser personne les gifler. Ils sont en train de créer un rapport de force grâce à l’appui militaire de la Russie. Celle-ci est accusée par les autorités françaises de “captation de pouvoir” en Centrafrique via les mercenaires de force Wagner, ce qui peut prêter à sourire car les dirigeants français seraient incapables de prouver qu’ils n’ont jamais eu recours à des mercenaires pour renverser tel régime ou sauver tel autre régime en Afrique. Bob Denard et Paul Barril étaient-ils de nationalité russe ?

La France peut-elle donner des leçons aux autres quand il est de notoriété publique que “tous les présidents de la Ve République ont laissé faire, sinon provoqué des opérations mercenaires” (cf. François Dominguez et Barbara Vignaux, “La nébuleuse des mercenaires francais” dans ‘Le Monde diplomatique’ d’août 2003, pp. 4-5) ?

Le Mali n’a-t-il pas le droit de faire appel à un autre pays jugé plus efficace et plus sincère si la France s’est montrée complice des terroristes qu’elle était censée combattre ?
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