COMMUNIQUÉ DU CONSEIL DES MINISTRES DU JEUDI 21 OCTOBRE 2021
Le Conseil des Ministres s’est réuni ce jour, jeudi 21 octobre 2021, dans la salle habituelle des délibérations, sous la présidence de Son Excellence, Monsieur MOHAMED BAZOUM, Président de la République, Président du Conseil des Ministres.
Après examen des points inscrits à son ordre du jour, le Conseil a pris les décisions suivantes :
- AU TITRE DU MINISTERE DE L’INTERIEUR ET DE LA DECENTRALISATION.
Le Conseil des Ministres a adopté les projets de textes ci-après :
- Projet de loi portant prorogation de l’état d’urgence sur toute l’étendue du territoire de la République du Niger.
En raison de la persistance de la pandémie de la Covid-19 et de son caractère éminemment pathogène et contagieux, le Gouvernement a décidé de la prorogation de l’état d’urgence pour une durée de trois (03) mois allant du 04 novembre 2021 au 1er février 2022 inclus.
- Projet de loi portant prorogation de l’état d’urgence dans la région de Diffa et dans certains départements des régions de Tahoua (Départements de Tassara et de Tillia) et de Tillabéri (Départements de Ouallam, d’Ayérou, de Bankilaré, d’Abala, de Banibangou, de Say, de Torodi, de Téra, de Tillabéri et de Gothèye).
Le présent projet de loi est pris pour proroger l’état d’urgence dans ces zones pour une durée de trois (3) mois, allant du 06 novembre 2021 au 03 février 2022 inclus.
- Projet de loi portant prorogation de l’état d’urgence dans le département de Filingué (Région de Tillabéri).
Le présent projet de loi est pris pour proroger l’état d’urgence dans le departement de Filingué pour une durée de trois (03) mois, allant du 1er novembre 2021 au 29 janvier 2022, inclus.
- Projet de loi portant prorogation de l’état d’urgence dans les départements de Ballayara et de Kollo (Région de Tillabéri).
Le présent projet de loi est pris pour proroger l’état d’urgence dans ces départements pour une durée de trois (3) mois, allant du 22 novembre 2021 au 19 février 2022 inclus.
Les quatre projets de lois seront transmis à l’Assemblée Nationale pour adoption.
- AU TITRE DU MINISTERE DES FINANCES.
Le Conseil des Ministres a adopté le projet de décret modifiant et complétant le décret n° 2016-353/PRN/MF du 08 juillet 2016, portant création d’un établissement public de financement dénommé « Caisse des Dépôts et Consignations ».
Le décret n° 2016-353/PRN/MF du 08 juillet 2016 portant création de la caisse des dépôts et consignations (CDC), a omis de prévoir les ressources destinées à son fonctionnement. Cette situation affecte négativement les missions assignées à la CDC.
Le présent projet de décret modificatif a donc pour objet de corriger l’omission constatée afin de permettre à la CDC de recevoir la subvention de l’Etat.
- MESURES NOMINATIVES.
Le Conseil des Ministres a adopté les mesures individuelles suivantes :
AU TITRE DU MINISTERE DE L’EQUIPEMENT
- Monsieur Younouss Mahamadou est nommé conseiller technique du Ministre de l’Equipement.
AU TITRE DU MINISTERE DES FINANCES
- Monsieur Mamane Salissou Samaïla, inspecteur central du trésor, Mle 64178, est nommé contrôleur des marchés publics et des opérations budgétaires, au Ministère de la Défense Nationale et Structures rattachées.
- Monsieur Hassan Kombi, inspecteur principal du trésor, Mle 85099, est nommé contrôleur des marchés publics et des opérations budgétaires, au Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche et Structures rattachées.
- Madame Maïnassara Amina Sidibé, inspectrice principale du trésor, Mle 115005, est nommée contrôleur des marchés publics et des opérations budgétaires, au Ministère du Commerce, de l’Industrie et de l’Entreprenariat des Jeunes et Structures rattachées.
- Monsieur Moussa Garba Djibo, directeur administratif, Mle 69507, est nommé contrôleur des marchés publics et des opérations budgétaires, au Ministère de la Justice et Structures rattachées, à la Cour des Comptes, à la Cour Constitutionnelle et au Conseil d’Etat.
- Madame Abdoulaye Samira Elh. Sanoussi, inspectrice principale du trésor, Mle 115009, est nommée contrôleur des marchés publics et des opérations budgétaires, au Ministère de la Jeunesse et du Sport, au Ministère de la Culture, du Tourisme et de l’Artisanat et Structures rattachées.
- Madame Djibo Zeinabou Elhadji Abouba, inspectrice principale du trésor, Mle 62976, est nommée contrôleur des marchés publics et des opérations budgétaires de l’ORTN, l’ONEP, l’ANP, l’AND et l’IFTIC.
- Madame Adamou Arzika Hadiza, inspectrice centrale du trésor, Mle 71397, est nommée contrôleur des marchés publics et des opérations budgétaires à l’Institut National de la Statistique (INS).
- COMMUNICATIONS.
Le Conseil des Ministres a entendu plusieurs communications.
- Une communication de la Ministre de la Promotion de la Femme et de la Protection de l’Enfant relative à l’organisation du sommet des filles africaines qui se tiendra à Niamey du 16 au 18 novembre 2021.
- Deux Communications du Ministre de la Santé, de la Population et des Affaires Sociales :
- La première communication est relative à la situation de la Covid-19.
L’analyse de la tendance épidémiologique de la COVID-19 montre que la situation est toujours sous contrôle.
Le nombre de nouveaux cas positifs notifiés par rapport à la semaine précédente est à la baisse. Un total de 55 nouveaux cas a été notifié cette semaine. Le taux d’attaque hebdomadaire de la Covid-19 est passé de 0,31 cas/100 000 habitants la semaine précédente à 0,23 cas/ 100 000 habitants cette semaine.
A la date du 17 octobre 2021, la situation se présente comme suit :
- total des nouveaux cas positifs notifiés : 6.203 ;
- total décès : 205 ;
- total des cas sortis guéris : 5.890 ;
- total patients en cours d’hospitalisation: 15.
La campagne nationale de vaccination de masse se poursuit.
A la date du 20 octobre 2021, 695 498 personnes ont reçu une première dose de vaccin contre la COVID-19 soit 7% et 389 119 personnes ont terminé la vaccination, soit 4%.
- La deuxième communication porte sur la refonte du système des évacuations sanitaires :
Dans le cadre de la rationalisation des évacuations sanitaires des patients vers l’extérieur, le Conseil des Ministres a décidé des mesures suivantes :
- l’accroissement des subventions de l’Etat au profit des hôpitaux en privilégiant les dotations en équipements et leur maintenance à travers la contractualisation et la formation du personnel;
- la création d’un comité interministériel chargé du suivi de la gestion des évacuations sanitaires ;
- l’autorisation de paiement par anticipation en cas d’urgence et/ou d’épuisement des fonds des évacuations sanitaires au niveau des ambassades ;
- l’organisation chaque année d’un audit des évacuations sanitaires ;
- la signature des conventions de soins avec les hôpitaux et les cliniques à l’issue d’une mission de prospection des structures sanitaires étrangères dans les pays retenus ;
- les évacuations sanitaires des patients en priorité dans les structures sous-régionales ;
- la mise en service effective du Centre National de Lutte Contre le Cancer ;
- l’encouragement des hôpitaux nationaux à multiplier les campagnes de masse de spécialités ;
- l’acquisition d’un avion médicalisé ou à défaut la signature d’une convention avec une structure privée exploitante des avions sanitaires pour les évacuations d’urgence ;
- le transfert de la gestion des fonds des évacuations sanitaires aux ambassades qui paieront les factures sur la base des prix réels des actes contenus dans le répertoire des prix pratiqués dans les hôpitaux et les cliniques de la place établi par les Ambassades ;
- l’approvisionnement des comptes des Ambassades en début de chaque trimestre, en fonction du flux des patients après présentation d’un rapport financier ;
- la création d’un pôle unique en charge des évacuations sanitaires qui sera animé par un Collège des médecins spécialistes ;
- la révision des attributions des attachés médico-sociaux avec un profil des paramédicaux.
Cependant, l’objectif du Gouvernement à long terme est de pouvoir prendre en charge les malades au Niger en renforçant nos hôpitaux par des équipements et des technologies de pointe avec des ressources humaines qualifiées.
L'ordre du jour étant épuisé, Son Excellence Monsieur le Président de la République a levé la séance.
Fait à Niamey, le 21 octobre 2021
Le Secrétaire Général du Gouvernement
ABDOU DANGALADIMA
Commentaires
De qui se moque-t-on?
Ceux qui sont sensés donner l'exemple même ne respectent pas les mesures anti-covid. Quand bien même ils tentent de respecter c'est de façon hypocrite. Nettoyer devant votre porte monsieur le Ministre de la santé. Ceux qui viennent au ministère porter des bavettes et appliquer d'autres mesures ne le font pas dans leur service. Les mesures barrières sont appliqués négligemment juste pour les besoins d'images
Dans les véhicules de transport pratiquement presque personne n'en porte. Dans les mosquées pareil. Observez de vous-même.
Parlez d'état d'urgence pour insécurité mais pas pour COVID. Vous prechez dans le désert. Les populations ne vous suivent pas.
Et quand TOTO A DIT.... dit comment marcher sur l'eau et être en manque ou priver d'eau..........
Aller à la ligne pour le partage reste un choix choix oooo
.Le réchauffement climatique a des conséquences sur la vie des populations insoupçonnées. Houlaye, jeune fille de 14 ans, se voit propulser à la tête de sa famille à cause de ce problème. Son père, éleveur, passe ses journées dans la brousse pendant que sa mère est à la recherche de la pitance en ville. Elle se démène pour occuper leur place dans la famille, tout en s’accrochant à ses études. Récit d’une vie difficile que l’eau aurait pu simplifier.
Au Nord du Niger, le village de Tatiste, victime du réchauffement climatique, se bat pour avoir accès à l’eau. Chaque jour, Houlaye 14 ans, comme d’autres jeunes, marche des kilomètres pour aller puiser l’eau, essentielle à la vie du village.
Cette tâche quotidienne les empêche, entre autres, d’être assidus à l’école. L’absence d’eau pousse également les adultes à quitter leur famille chaque année pour aller
À suivre..
chercher au-delà des frontières les ressources nécessaires à leur survie. Pourtant, cette région recouvre dans son sous-sol un lac aquifère de plusieurs milliers de kilomètres carrés. Or, il suffirait d’un forage pour apporter l’eau tant convoitée au centre du village et offrir à tous une vie.
C’est ce que Aïssa Maïga, la réalisatrice sénégalo-malienne, a voulu montrer dans son documentaire Marcher sur l’eau. En compétition au Fespaco, le documentaire a été projeté mardi dernier. «Ce qui m’a vraiment intéressée, c’est de mettre mon attention sur une communauté, un village, avec des personnes à travers lesquelles le spectateur pourra s’identifier. J’ai voulu aborder, par le problème du manque d’eau, l’impact sur les enfants, sur l’école, la façon dont les femmes sont frappées de plein fouet, etc. L’important a été que tout le monde soit représenté. Maintenant, il est vrai que les voix féminines ont retenu un peu plus mon attention.
Notamment à travers le parcours des jeunes filles et des mamans. Elles sont impactées de façon très frontale par le réchauffement climatique,
ne serait-ce que quand elles donnent naissance ou qu’elles doivent faire les toilettes. Cette question est cruciale chez elles», a-t-elle expliqué.
Derrière le prétexte du réchauffement climatique se cache la forte capacité de résilience de la gent féminine. En effet, dans ces contrées, les hommes occupés à faire brouter le détail n’ont pratiquement pas le temps pour leur progéniture. Les femmes, à la recherche de la pitance, s’éloignent du village pour travailler comme femmes de ménage dans les villes et abandonnent leurs enfants.
C’est dans ce contexte que Houlaye, adolescente, joue à la fois le rôle de père et mère pour ses frères et sœurs tout en essayant de continuer ses études. «Dans cette communauté peulh wadaabé, les femmes sont souvent amenées à quitter le village pour trouver des moyens de subsistance, faire des tresses, vendre de la pharmacopée, faire du ménage, être employées de maison dans les capitales des pays voisins, etc
Pendant ce temps-là, elles laissent leurs enfants au village. Ce qui m’a encore plus intéressée c’est comment les enfants se comportent quand leurs mamans ne sont pas là.
et que leurs papas partent aussi avec les bétails dans les pâturages. Il était intéressant de voir comment une jeune fille est mise à la tête de sa famille, tout ce qu’elle doit endurer et ce à quoi elle doit faire face», explique Aïssa Maïga.
«Houlaye a 14 ans quand ses parents partent et qu’elle doit prendre soin de la petite famille tout en continuant à aller à l’école, l’approvisionner en eau, s’occuper de ses petits frères et surtout garder le moral malgré le manque qu’elle ressent. Donc, la question de comment rendre à l’écran l’extraordinaire force que toute une génération doit mettre en œuvre et la dignité du peuple sahélien était primordiale», a argumenté la réalisatrice sénégalo-malienne.
Et à TOTO A DIT de dire comment il peut être aberrant pour un pays se clamant souverain, indépendant.. Disposant d'une myriade de ressources naturelles et incapable de mettre l'eau à la disposition de tous les Nigeriens à défaut de pompe même des forages..
Et quand des Nigériens végètent dans la pauvreté abjecte et conditions austères.... Ce sont des nominations intéressent ou préoccupent des cancres d'autorité
s'il gagne je lui offre son poste d'ambassadeur et consul sous marine le pen .
il a envoyez un mail a l'elyse pour tentative de leurtres en reunion sur iggn S 2020 2780 .
putain , les gaulois sont pas farouches , surtout route de la racine chesse chemin bois blanc chez jimmy.
TOUTES CES DECISIONS SENTENT SON ODEUR!!!!
IL GOUVERNE A DISTANCE AVEC SA GARDE PRESIDENTIELLE ET SON ESCORTE PLETHORIQUE! RIEN N'A CHANGE VRAIMENT!