Lumana : Oumarou Noma remporte son procès contre Hama Amadou qui n’a plus le droit d’agir au nom du parti selon la justice
L’opposant en exil, Hama Amadou, jusque-là considéré comme le président du MODEN Lumana/FA, « n’a pas qualité pour agir» au nom du parti. Ainsi en a décidé la justice à travers l’ordonnance rendu ce vendredi 26 juillet par le juge des référés suite à la requête du président par intérim du parti, Oumarou Noma, qui a assigné, le mercredi 24 juillet, le président Hama Amadou, suite à la décision de ce dernier de le déchoir de son poste. L’audience s’est tenue le jeudi 25 juillet et le délibéré a été rendu public ce vendredi 26 juillet au Tribunal de grande instance hors classe de Niamey.
Selon la teneur du verdict, la justice a « constaté la déchéance de Monsieur Hama Amadou de la présidence du parti politique Moden Fa Lumana Africa, à la suite de sa condamnation à 1 ans d’emprisonnement par arrêt n°31/17 du 13/17 de la cour d’appel de Niamey ». Par conséquent, le Tribunal a déclaré de « nulle et nul effet », la décision prise par Hama Amadou le 19 juillet 2019, et ayant pour objet « requête des 2/3 des membres », par laquelle il destituait depuis Cotonou, Oumarou Noma, de la présidence par intérim du parti.
La première conséquence de cette décision, qui rappelons-le, reste une ordonnance en référé, la défense de Hama Amadou dispose de 15 jours pour faire appel, est que l’ancien premier ministre et ex président de l’Assemblée nationale, perd la direction du Moden Lumana. Oumarou Noma reste président par intérim et va devoir faire face aux autres vice-présidents et membres du bureau politique du parti, dont la majorité reste acquise à la cause de Hama Amadou. La veille, à la suite de l’audience au Tribunal, le coordinateur du parti au titre de la région de Niamey, Soumana Sanda, a été d’ailleurs assez explicite : « c’est Hama Amadou qui a été assigné en justice, pas le parti qui continue à fonctionner selon ses statuts et textes ». Autrement dit et en attendant la suite, Oumarou Noma et Tahirou Kalilou, les frondeurs qui ont assigné l’opposant en exil en justice, ont gagné une bataille mais pas encore la guerre dans ce nouveau feuilleton politico-judiciaire qui commence au sein du principal parti de l’opposition. En filigrane, et comme c’est le cas de Abdou Labo à la CDS Rahama, Hama Amadou, arrivé au second tour de la dernière présidentielle, voit la confirmation de la compromission de son avenir politique, lui qui aspire à briguer la magistrature suprême en 2021, en dépit de sa condamnation et malgré l’allégeance des différentes ailes qui se disputent le Moden Lumana, dont Oumarou Noma.
A.K.M (Actuniger.com)
Commentaires
En tout cas il a voulu etre le maître absolu, alors qu'il a oublié que c'est Noma le premier president donc fondateur. Tout doit passer par Noma selon le fameux article taillé sur mesure qui est les textes de Lumana.
Dieu a efface tous se que Hama nous a fait subir nous jeunesse au temps qu'il avait tout le pouvoir dans ses mains. Il a voulu enterer l'USN et toute la jeunesse nigérienne
Je voudrais par rapport à la décision de la justice rrappeler que il y a vice. Si tel est que Hama AMADOU n'a pas qualité de démettre Noma de son rôle de président par intérim parce qu'il n'est plus président du Parti Lumana donc de manière systématique sa décision d'avoir nommé Noma devient caduque donc le bureau politique est dans ses droits de désigner un nouveau président par intérim. Je ne suis pas juriste mais je demande aux analystes du domaine de confirmer cela et mieux au juge qui a délibéré de faire la part des choses. La vie n'en que vanité, restons digne, intègre et deontologique. M. Noma revient à la raison. Seul les hommes sans âme persiste dans leur erreurs. Il y a encore temps de ne pas regretter à jamais.
Bon courage !
Salam,
Je pense que ce qui vivent les écoles avec ce régime est encore plus grave que ce des régimes dont vous parlez. Ils ont toujours décrié et conspire contre les régimes précédents et voilà que ce régime fait pire.
Nous sommes derniers partout, les sociétés ferment leurs portes. Nous avons à payer 2000 milliards de Cfa pour le rail englouti mais vous n'en parlez pas. Où sont passés les 50000 classes à construire, ou sont les 5000 emplois créés pour caser la jeunessela démocratie n'a pas besoin de démagogies.