Selon l'opposition nigérienne, "Le peuple a rejeté massivement le scrutin"
L'opposition nigérienne, qui avait appelé au boycott dimanche du deuxième tour de la présidentielle, estime que le "peuple a rejeté massivement" l'élection.
L'opposition nigérienne, qui avait appelé au boycott dimanche du deuxième tour de la présidentielle, estime que le "peuple a rejeté massivement" l'élection.
Déclaration du Porte-parole sur le deuxième tour des élections présidentielles au Niger
Dans l'attente de la publication des résultats par la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI), l'Union européenne continue de suivre attentivement, notamment à travers sa Mission d'expertise électorale, la fin du processus électoral au Niger. Celui-ci s'est déroulé dans un contexte inédit, un des candidats n'ayant pas été en mesure de faire campagne. Elle prend note de la baisse de la participation au deuxième tour et regrette qu'une partie des électeurs n'ait pas fait le choix de s'exprimer par la voie des urnes.
Au Niger, le scrutin laisse peu de place au suspense. Les bureaux de vote ont fermé vers 18h30 heure locale. Premier constat : la mobilisation a été timide dans la capitale à Niamey et l'opposition a respecté l'appel au boycott. Retour sur cette journée de vote.
Le déroulement du scrutin pour le second tour des élections présidentielles a été perturbé à Lomé au Togo à la suite d’incidents ayant nécessité l’intervention des forces de l’ordre du pays.
Le président sortant nigérien, Mahamadou Issoufou, candidat à la présidentielle contre son principal opposant Hama Amadou, au second tour, a appelé dimanche ses compatriotes à une "union sacrée" autour du président qui sera élu.
Les votes du second tour de l'élection présidentielle ont débuté avec un léger retard aux environs de 8h30 (heure locale) dans plusieurs bureaux de vote de la capitale nigérienne, Niamey, a constaté Xinhua.
L’opposant Doudou Rahama, bras droit de Mahamane Ousmane, a été déféré vendredi à la prison civile de Niamey.
Interpellé en début de semaine par la Police Judiciaire, il lui est reproché d’avoir « demandé au cours d'un meeting de ne pas voter Issoufou Mahamadou parce qu'il s'est déclaré Charlie » selon l’opposition nigérienne.
Le premier rapporteur du bureau de la CENI, l’acteur de la société civile Maikoul Zodi, a décidé de suspendre sa participation au processus électoral.
Dans un courrier qu’il a adressé, ce 19 mars, au président de la commission électorale, le représentant de la société civile a justifié sa décision par plusieurs motifs notamment le fait « qu’aucune leçon n'a véritablement pas été tirée à la suite des dysfonctionnements constatés lors du double scrutin des 21 et 22 février dernier ».
La société civile nigérienne a annoncé samedi la suspension de sa participation à la Commission électorale nationale indépendante (CENI) la veille du second tour de l'élection présidentielle devant se tenir dimanche 20 mars.
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