La chercheuse Elisabeth Sherif constate une tension inédite dans la vie politique nigérienne à l’occasion de la présidentielle de dimanche, dont les résultats pourraient s’annoncer houleux.

Le candidat du PNDS Tarayya, soutenu par 44 partis pour l'élection présidentielle 1er tour du 21 février 2016, a organisé un méga meeting, hier jeudi, au Stade Général Seyni Kountché. M. Issoufou Mahamadou avait à ses côtés l'ensemble des leaders des 44 partis politiques qui ont décidé de soutenir sa candidature pour l'aider à reconquérir le pouvoir à l'issue de son premier quinquennat.

Comme il fallait s’y attendre, l’opposition politique, réunie au sein de la Coalition pour l’Alternance en 2016 (COPA 2016), n’a pas tardé à donner suite à la décision du président de la CENI qui a entériné, mercredi dernier, le vote par témoignage comme un «des moyens d’identification des électeurs pendant les scrutins ».

Le Secrétariat exécutif national du CPR INGANCI  vient de publier une mise au point par rapport à certaines « rumeurs tendancieuses »qui circulent depuis un certain temps et qui font état d’un retrait de Kassoum Moctar, candidat du parti aux présidentielles, en faveur de Mahamadou Issoufou, celui du PNDS Tarayya. 

 Le Burkina vient en aide au Niger avec le prêt de 25 000 urnes. Ces urnes sont offertes dans le cadre de la coopération sud-sud entre les deux peuples voisins et frères. Ce supplément devrait servir à compléter. L’annonce a été faite par Nicolas Pinault, un confrère nigérien, correspondant de la VOA Afrique.

C’est une campagne hors du commun qui se déroule actuellement au Niger en vue du premier tour des présidentielles jumelées aux législatives à un tour, dimanche 21 février.

Le président de la CENI a signé, ce mercredi 17 février, un arrêté qui valide le vote par témoignage pour les prochaines échéances électorales notamment le double scrutin du 21 février prochain.