Alors que l’opposition a réintégré l’Assemblée nationale, la société civile nigérienne maintient la pression sur le pouvoir. Elle appelle à une journée ville morte jeudi, suivie par une journée de prière vendredi et une nouvelle manifestation samedi pour « lutter contre la remise en cause de l’ordre démocratique ».

Le 1er Gouvernement de la 2ème mandature de la 7ème République, rendu public le 11 avril dernier, continue de susciter des commentaires hostiles à son égard. En l’absence d’explications convaincantes sur sa formation, notamment sur sa taille, c’est à juste titre que l’opinion nationale s’interroge et même s’insurge sur le caractère « pléthorique » de cette équipe Birgi 2, une équipe composée de 40 Ministres et Super Ministres. 40 postes budgétivores, c’est  assurément trop pour le pays le plus pauvre de la planète, retiennent la plupart des analyses. Au finish les nigériens ressortent de ces discussions de « fadas » avec l’amère impression d’être floués (encore une fois) par leurs gouvernants.

« Monsieur le Président,
Je voudrais tout d'abord exprimer mes félicitations au Secrétaire Général, Monsieur Ban Ki-Moon, pour l'organisation de cette cérémonie solennelle de lancement de Signature de l'Accord de Paris sur le climat.

Les députés ont consacré la séance plénière de samedi dernier à la présentation officielle des groupes parlementaires formés par l'Opposition ainsi qu'aux élections partielles pour compléter le Bureau de l'Assemblée nationale.

Au Niger, le mandat des élus locaux a été prolongé jeudi 21 avril de six mois par les députés. Cette prolongation ouvre la voix à un report des élections locales en 2017. Elles étaient initialement prévues début mai, avaient été ensuite été reportées à juillet, mais ce délai n'est plus judicieux explique aujourd'hui la Commission électorale nigérienne.

Les jeunes des partis politiques membres de l’opposition politique, réunis ce Mercredi 20 avril 2016 à l’effet d’examiner la situation sociopolitique du pays, rendent publique la déclaration dont la teneur suit :

Le général Salou Djibo a quitté sa retraite dorée d’Abuja au Nigeria, où il s’était retiré depuis plusieurs années, pour rentrer à Niamey. L’ancien chef de la junte nigérienne de 2010 à 2011 a effectué une apparition très remarquée à l’investiture du président Mahamadou Issoufou, le 2 avril, dans la capitale nigérienne et il n’hésite plus à profiter des nombreuses cérémonies officielles (fêtes religieuses, levée de corps de militaires tués dans la lutte contre le terrorisme…) pour s’afficher aux côtés du chef de l’Etat.

La Lettre du Continent, spécialisée sur l’Afrique, a consacré, dans son édition du mois d'avril, tout un article sur les rapports entre les chefs d’État africains et leur flotte aérienne. France 24 revient sur quelques anecdotes marquantes.