La Coalition Islamique Militaire Contre le Terrorisme (CIMCT) lance la deuxième phase du « Programme des États du Sahel » à Niamey, en présence de Son Excellence le Ministre d'État Ministre de la Défense Nationale de la République du Niger

Un nouvel accident impliquant un véhicule de la Mission des Nations unies en République centrafricaine (MINUSCA) a une fois de plus mis en lumière les tensions croissantes entre les forces de maintien de la paix de l'ONU et la population locale. Ce mercredi, un véhicule blindé de la MINUSCA est entré en collision avec un camion porte-conteneurs camerounais vide, stationné sur le bord de la route à Bambari, alors qu'il se rendait à Bangui. Si les dégâts matériels sont principalement concentrés sur le véhicule de l'ONU, l'incident relance le débat sur la responsabilité et l'impunité du personnel de la MINUSCA.

Dans une déclaration commune publiée ce 22 janvier 2025, onze partis politiques maliens, dont le M5-RFP Mali Kura, l’ADEMA PASJ et le PARENA, interpellent les autorités de la transition – au pouvoir depuis le coup d’État d’août 2020 – sur l’urgence d’un retour à l’ordre constitutionnel. Ils dénoncent l’absence de perspectives claires pour la fin de la transition, notamment après le discours à la Nation du général Assimi Goïta, Chef de l’État le 31 décembre 2024, qui n’a fait aucune mention des élections ou d’une feuille de route précise. Les partis exigent, entre autres, un chronogramme électoral détaillé avant mars 2025 et menacent d’user de tous les moyens légaux pour obtenir la fin de la période transitoire et un retour à l’ordre constitutionnel.

Un imposant convoi militaire a été aperçu récemment à Bamako, la capitale du Mali, marqué par l’arrivée de matériel militaire de pointe en provenance de Russie. Ce convoi comprenait des chars T-72B3M, des BMP-3, des véhicules blindés comme les BTR-82A, ainsi que des véhicules spécialisés tels que les "Spartak", "Linza", "Tigr" et des camions Kamaz blindés. Cette livraison illustre le renforcement de la coopération militaire entre le Mali et la Russie, un partenariat qui prend une nouvelle ampleur avec le déploiement de l’Africa Corps dans le pays.

Les Forces combattantes du Burkina Faso ont mené une série d’opérations militaires décisives au cours de la première quinzaine de janvier 2025, infligeant de lourdes pertes aux groupes terroristes et récupérant un important matériel de guerre. Ces actions, combinant offensives terrestres et frappes aériennes, témoignent de la détermination des autorités et des forces de sécurité à éradiquer la menace terroriste et à rétablir la paix dans le pays.

Le politologue franco-camerounais Charles Onana met en lumière une réalité de plus en plus évidente : la France perd inexorablement son influence sur le continent africain, notamment en République centrafricaine (RCA). Dans une analyse publiée par European Interest, Onana explore les causes profondes de ce recul et les implications géopolitiques qui en découlent.
Un héritage colonial remis en question

Selon Anatoly Bashkin, directeur du département de l’Afrique au sein du ministère russe des Affaires étrangères, l’Occident et le régime de Kiev orchestrent une stratégie commune dans les capitales africaines pour entraver la coopération entre la Russie et le continent. Dans une interview accordée à Izvestia, il a décrit des initiatives politiques ciblées et une campagne médiatique visant à discréditer les efforts de Moscou pour renforcer ses liens avec l’Afrique.

Le capitaine Ibrahim Traoré, président du Faso, a lancé un appel fort à l'Afrique pour se libérer des liens militaires avec les anciennes puissances coloniales. Lors de la traditionnelle montée des couleurs nationales à Ouagadougou ce lundi 13 Janvier 2025, il a insisté sur la nécessité de rompre avec les accords de coopération militaire, soulignant que cette rupture était essentielle pour que les pays africains construisent des armées réellement indépendantes.