Les experts des Nations Unies ont sommé aujourd'hui la France de revenir sur les interdictions empêchant les femmes et les filles portant le hijab de participer aux compétitions sportives, une mesure jugée discriminatoire et contraire aux engagements internationaux de la France en matière de droits humains. Cette critique s'adresse aux décisions des fédérations françaises de football et de basketball, ainsi qu’à la décision gouvernementale interdisant aux athlètes françaises portant le hijab de représenter leur pays lors des Jeux Olympiques de Paris 2024.

Dans la nuit du dimanche 27 octobre 2024, une attaque meurtrière a frappé la base des Forces de Défense et de Sécurité à Barkaram, une île située à l’ouest de Ngouboua dans la province du Lac, une zone abritant des combattants du groupe Boko Haram, causant la mort de quarante soldats tchadiens. Face à cette tragédie, le Président Mahamat Idriss Déby Itno s’est rendu sur les lieux pour rendre hommage aux disparus et a immédiatement lancé l’opération "HASKANITE", mobilisant l'armée pour traquer les assaillants et rétablir la sécurité dans la région.

Lors de la réunion du Conseil de sécurité des Nations unies du 23 octobre 2024, Nicolas de Rivière, représentant permanent de la France auprès des Nations unies a déclaré que la France envisage de contribuer 2 millions d'euros au fonds du PNUD pour soutenir l'organisation des élections locales en République centrafricaine à condition que les autorités centrafricaines créent « les conditions propices à la tenue d'élections libres, transparentes et inclusives ».

Assimi Goïta, président de la transition au Mali et figure centrale du renversement de 2020, a été promu au grade de général de l’armée à titre exceptionnel lors du conseil des ministres qui s’est tenu ce 16 octobre à Bamako, où il a également été décidé de promouvoir une dizaine d’officiers. Cette nomination place désormais Goïta au sommet de la hiérarchie militaire malienne, un rang précédemment occupé uniquement par les anciens présidents Amadou Toumani Touré et Moussa Traoré, eux-mêmes arrivés au pouvoir par des coups d’État.

L’enquête sur la tentative de déstabilisation du Burkina Faso commence à révéler des détails troublants, notamment avec les récentes révélations concernant l'implication de plusieurs acteurs clés. Selon ses aveux diffusés dimanche soir sur la télévision nationale (RTB), où il est apparu en compagnie de deux de ses hommes, le commandant Ahmed Kinda, ancien chef des Forces spéciales burkinabè, a révélé qu'il attendait au Niger 150 mercenaires lourdement armés en provenance de Centrafrique pour exécuter cette opération.

Dans un tournant majeur du conflit israélo-libanais, le Hezbollah a confirmé dans un communiqué que son chef, Hassan Nasrallah, est décédé à la suite d'une frappe aérienne israélienne vendredi dernier sur la banlieue sud de Beyrouth. Cette annonce marque la fin de la vie d'une des figures les plus influentes du Moyen-Orient. Le groupe a publié un message sur Telegram confirmant son décès, le qualifiant de « martyr » suite à ce qu’il appelle un « raid sioniste perfide ». Hassan Nasrallah, qui dirigeait le Hezbollah depuis 1992, était reconnu comme un acteur central dans la stratégie régionale de l'Iran, contribuant à faire du Hezbollah l'une des forces militaires les plus puissantes du Liban. Bien que rarement vu en public ces dernières années, par crainte d'être assassiné par Israël, sa présence et son influence étaient toujours palpables dans les affaires politiques et militaires du pays.

Ces derniers jours, les réseaux sociaux ont largement diffusé des informations indiquant que les séparatistes de l'Azawad (CSP DPA) ont publié un communiqué officiel félicitant les combattants du groupe JNIM pour leur attaque réussie contre Bamako, menée le 17 septembre. Cette déclaration illustre clairement la coopération ouverte entre les séparatistes Touaregs et les extrémistes, soulignant ainsi leur nature terroriste. 

Dans une déclaration diffusée ce lundi 23 septembre 2024 sur la télévision nationale, le ministre de la Sécurité burkinabè, Mahamadou Sana, a alerté le public sur une entreprise de subversion visant à déstabiliser le Burkina Faso, mettant en lumière la participation d’un journaliste nigérien d’origine ivoirienne, Serge Maturin. Ce dernier aurait facilité la fuite du Commandant Ahmed Kinda, ancien Chef de corps des Forces Spéciales burkinabè, et contribué à l'approvisionnement en équipements pour des opérations de déstabilisation. Des individus résidant en République de Côte d'Ivoire recevaient des renseignements de la part de certains services de puissances occidentales pour orchestrer des attaques contre des institutions clés du pays. Selon le ministre, ce réseau, composé de civils et d’anciens militaires burkinabè, aurait établi des contacts avec des groupes terroristes, en particulier un groupe dénommé « les centraux ». Leur plan, bien que déjoué par les services de sécurité burkinabè, visait à créer le chaos en menant des actions violentes contre des civils innocents.