Le Parlement approuve la loi des finances pour l’année 2022 par 129 voix pour et 37 contre
Le Parlement nigérien a examiné et approuvé par 129 voix pour, 37 contre et 0 abstention, ce mardi 14 décembre 2021, la loi des finances pour l’exercice budgétaire 2022. La séance a été conduite par le Président de l’Assemblée Nationale, M. Seïni Oumarou, en présence du Ministre des Finances Ahmat Jidoud.
La séance a débuté par la présentation du budget général de l’Etat du Niger par le président de la Commission des Finances de l’Assemblée Nationale, M. Assoumane Issaka, qui a tenu à annoncer que les propositions d’amendement et de réaménagement intervenues sur le budget initial proposé par le Gouvernement l’ont porté à un montant de 2.908,59 milliards de F CFA, soit une variation de 19,80 milliards FCFA.
Finalement, le projet de loi de finances 2022 est en hausse de 77,6 milliards par rapport au premier collectif budgétaire du budget 2021, soit 2,74%. Toutefois, s’agissant des dépenses budgétaires, les autorisations d’engagement s’élèvent à 3.195,39 milliards de FCFA, a expliqué M. Assoumane Issaka.
Après une présentation analytique du projet de loi de finances par le rapporteur Général de la Commission des Finances, M. Issoufou Issaka, les parlementaires ont souhaité avoir des explications sur certains aspects du projet la loi de finances 2022 dont, entre autres, l’endettement.
En réponse aux questions des parlementaires, le Ministre de Finances Ahmat Jidoud a expliqué que l’encours de la dette publique est évalué à la fin décembre 2020 à 3.510,4milliards de FCFA, soit 44,8% du PIB contre 2.937,31 milliards de FCFA à la fin 2019 et 2.523,4 milliards de FCFA à la même période de l’année 2018. Il est composé de 2.450,6 milliards FCFA de dette extérieure, soit 69,8% de l’encours total ou 31,3% du PIB et 1.059,8 milliards de FCFA de dette intérieure, soit 30,2% ou 13,5 % du PIB, a-t-il ajouté.
Selon M. Ahmat Jidoud, le service de la dette publique est passé de 99,8 milliards de FCFA (1,4% du PIB) en 2018 à 111, 7 milliards de FCFA (1,5% du PIB) en 2019 et 122,0 milliards de FCFA en 2020 (1,5% du PIB). En 2020, deux des trois critères de premier rang ont été respectés, à savoir le taux d’inflation et le taux d’endettement, a-t-il précisé.
Après le vote du projet de loi, le Ministre Jidoud a salué la maturité d’esprit des députés pour avoir doté le Gouvernement d’un outil important pour la conduite des affaires de l’Etat, à savoir la loi de finances 2022 afin de répondre aux attentes du peuple nigérien.
Le Ministre des Finances a également promis aux députés de tout mettre en œuvre pour la mobilisation des ressources inscrites, a-t-il conclu.
ANP
Commentaires
Quand TOTO A DIT partage...et ne pas aller à la ligne demeure un choix.
C’est le journal, Jeune Afrique du 14 décembre 2021, qui a publié le scoop : « Mali-France : Emmanuel Macron va rencontrer Assimi Goita à Bamako ».
Au même moment, le journaliste-écrivain, Serge Daniel, annonce dans un tweet la même information, en précisant qu’il sera accompagné par les présidents Mahamat Idriss Deby du Tchad et Nana Akufo-Addo du Ghana.
Rapidement, l’info a fait le buzz sur les réseaux sociaux. Chacun y va de son commentaire. Pour les uns, c’est une victoire de Assimi Goita sur Macron, pour les autres, c’est bien le contraire.
Selon Jeune Afrique, le président français se rendra à Bamako le 20 décembre pour discuter avec lui de la possible arrivée des mercenaires russes de wagner au Mali et de l’organisation des élections censées mettre fin au régime de transition.
Après cet entretien, le même journal nous apprend qu’Emmanuel Macron s’envolera pour la base militaire française à Gao pour diner de noël avec les troupes françaises. Accompagné de Florence Parly, la ministre des Armées, il fera aussi un point sur le processus de transformation de la force Barkane enclenchée depuis trois mois.
Rappelons qu’en janvier prochain, Emmanuel Macron prendra la présidence tournante de l’UE.
A suivre...
Aussi, échangera-t-il avec les contingents européens de la Task, force Takouba.
Ces informations ont surpris Bamako qui dit n’avoir pas été informée de cette visite ( on était mardi 14 décembre). C’est bien le lendemain que Koulouba a reçu une note verbale relative à cette mission d’Emmanuel Macron au Mali.
Les autorités de la transition ne manqueront pas de relever l’incongruité diplomatique qui a consisté à faire fuiter l’information, avant même qu’elles n’en soient saisies.
Très remontées contre cette attitude de Paris, les autorités de la transition sont en train d’y réfléchir pour trouver la réponse appropriée. Elles sont divisées entre refuser ou accepter l’arrivée de Macron en territoire malien.
Au moment où nous mettions sous presse, Bamako, nous a-t-on dit, accepte l’arrivée de Macron à deux conditions.
La première, le Mali étant un Etat souverain n’acceptera pas aborder la question de wagner avec Macron.
La seconde, au nom de cette même souveraineté, Bamako ne permettra pas à son illustre hôte d’aborder la question des élections liées à la fin de la transition.
Voilà les conditionnalités que Bamako s’apprête à annoncer pour Paris, via son Ambassade au Mali.
L’Elysée acceptera-t-elle de se soumettre aux désidératas de Koulouba ?
En tout cas, le torchon brûle entre les deux institutions.
i) ratio déficit budgétaire hors dons / PIB ;
ii) taux d’inflation ;
iii) financement du déficit budgétaire par la Banque centrale ;
iv) réserves brutes;