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Manifs gabonais de Paris

Près d'un millier de ressortissants gabonais résidant en France ont manifesté ce samedi à Paris suite à la réélection contestée d'Ali Bongo. Après un rassemblement sur le parvis des droits de l'homme au Trocadéro, les manifestants se sont dirigés vers l'ambassade du Gabon à Paris (16e arrondissement). Sous escorte policière, ils ont manifesté leur opposition aux résultats du vote de mercredi dernier et réclamé la « reconnaissance de l'élection démocratique » de l'opposant Jean Ping.

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C'est en chanson que les manifestants ont exprimé leur opposition à la réélection d'Ali Bongo. La majorité sont des jeunes, mais parmi eux, il ya cette Gabonaise d'un certain âge qui tient à manifester. « Je suis obligée de sortir avec la canne à la main, c'est pour l'avenir de mes petits-enfants. Il y a trop d'injustice, trop de dictature. Nous ne voulons plus de ça. Il faut qu'il libère la place. »

Même son de cloche de cette trentenaire, en colère, qui ne veut même pas entendre parler de recomptage des votes : « Nous voulons purement et simplement le départ d'Ali Bongo. Nous n'en sommes plus au comptage des voix. Nous disons : "Ali Bongo, dégage !" Nous avons été clairs dans les urnes, il a triché, il nous a volés. Nous ne voulons plus de Bongo ! »

Juste à côté, des étudiantes portent des pancartes sur lesquelles on lire : #Liberté, #FreeGabon. « On veut se faire entendre, on veut faire savoir que les Gabonais sont fatigués, et on ne veut pas que ça reprenne pour ces sept prochaines années », dit l'une, quand sa copine renchérit : « On ne voit pas notre avenir avec Ali. Nous ne serions pas aussi nombreux ici. On est fatigué de voir le même nom : Bongo, Bongo, Bongo. On en a marre. »

Alors qu'aucune sortie de crise ne semble poindre pour le moment, la France continue de réclamer l'apaisement. La communauté internationale presse toujours pour un recomptage des voix. Pour Jean-Marc Ayrault, ministre des Affaires étrangères, « ceux qui contestent l'élection doivent déposer un recours devant la Cour constitutionnelle ».

Nous nous félicitons que les personnes qui étaient retenues au QG de campagne de M. Ping aient été libérées. C'était un geste très attendu, très important. Maintenant, il y a encore des progrès à faire. Les communications, notamment internet, sont bloquées. C'est une attente très forte de la population qu'elles soient rétablies. Nous souhaitons que cela puisse se faire très, très rapidement désormais. Et puis bien sûr, nous plaidons pour que tout soit fait pour éviter les violences. Et donc il y a aussi la voix des recours. Il faut que ces recours soient déposés au plus vite, parce qu'il y a des délais constitutionnels. Ceux qui contestent le résultat de l'élection, s'ils ne déposent pas de recours, les élections vont être proclamées par le Conseil constitutionnel...

RFI

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