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3MinistresIssoufou" …En ce jour solennel, je ne peux pas ne pas évoquer cette journée mémorable du mois d'octobre 1958, cette journée où j'ai été inscrit à l'école primaire d'Illéla, cette journée qui a été le point de départ de l'aventure qui m'a amené aujourd'hui au sommet de l'Etat.

Evoquer cette journée, c'est rendre hommage à l'école qui, bien conçue, peut donner les mêmes chances d'ascension sociale à tous, qu'on soit riche ou pauvre, qu'on naisse à Soudouré ou Dandadji, à Fandou ou Namaro, à Dingazi ou Maîné Soroa, à Zinder, Douméga ou Yélou… ", affirmait sous une pluie d'applaudissements, le président Issoufou Mahamadou le 07 avril 2011. Et au président nouvellement investi de poursuivre que : "

…L'école m'a donné les outils et les armes qui ont contribué à faire de moi l'un des porteurs des valeurs qui triomphent aujourd'hui.. ". Mais voilà que, quelques 18 mois de gestion du régime socialo- libéral après, la notion de gratuité de l'école se dessine en charges à supporter par les parents d'élèves (école publique) et, se transforme en hausse de frais de scolarité (école privée et semi privée). Pourtant, c'est avec chiffres à l'appui, que le président annonçait que :

" L'école recevra le quart (1/4) des ressources budgétaires pendant les cinq (5) prochaines années. Elle sera gratuite et obligatoire jusqu'à l'âge de seize (16) ans. L'enseignement professionnel et technique sera privilégié ". A ce discours d'investiture, viendront se greffer d'autres, notamment la DPG du Premier ministre devant les députés, les allocutions des ministres de l'enseignement superieur, de l'éducation nationale et de la formation professionnelle. Seulement, aussi beaux soient ces discours, la version rose de la réalité ne résiste pas à l'analyse objective des données.

A la date du 04 octobre 2012 déjà, il est demandé aux élèves de chercher leurs fournitures scolaires (cahiers et bics), afin de débuter les cours le lundi 08 octobre. Que faut-il alors comprendre réellement par la gratuité de l'école ? Qu'à cela ne tienne ! Dans le secteur de la formation professionnelle, on découvre pire. En effet, on y constate déjà avec cette rentrée, une sorte de tabula rasa de tous les efforts consentis par l'ancien président Tandja pour encourager et rendre accessibles les écoles et instituts professionnels.

On se rappelle bien l'époque de cette politique qui avait été favorisée par Tandja, et même approfondies par le Ministre Laouali Dan Da, qui s'était attelé sous la transition à concrétiser l'initiative de Tandja qui consistait à doter toutes les régions, de grandes écoles, instituts et universités. Mais voilà, qu'au nom de la " fameuse " renaissance, tous les frais de scolarités sont rehaussés, sans tenir aucunement compte de la réalité de la situation des citoyens et de leur pouvoir d'achat. D'abord dans les écoles primaires, il vient d'être opéré une augmentation de quelque vingt mille pour les frais de scolarité. Pareil pour le collège et le lycée qui voient les frais grimper.

A l'IFTIC les frais sont rehaussés. Dans les écoles de santé (IPSP, ISP, ISS, ENSP…) la hausse est encore plus perceptible quand on apprend qu'elle atteindrait 28% des frais de scolarité. Qu'y a-t-il alors à comprendre par cette hausse des frais de scolarité, au regard des engagements pris par le régime ? Quelle conclusion tirer de ce régime socialo-libéral, qui dramatise et durcit chaque jour davantage le social ? En effet, malgré les mannes pétrolifères, uranifères, aurifères et autres, les apports des nouvelles coopérations bilatérales et multilatérales, la montée en flèche du budget qui dépasse désormais les milles milliards, rien de concret ne se dessine dans l'amélioration des indicateurs dans les secteurs sociaux de base.

De toute évidence, ce décalage entre les discours et la réalité dans l'éducation et la formation professionnelle démontre bien, que la renaissance chère au président de la République, est déjà prise en otage quelque part par un groupe d'individus qui ne soucieraient que de leurs propres intérêts. Aujourd'hui, plus qu'hier et moins que demain probablement, cette compromission illustre et témoigne de la nécessité pour le premier responsable, le garant de la Constitution et du bien être du peuple nigérien, de mettre fin à ce recul grave dans le secteur de l'éducation et, de la formation professionnelle.

Vivement que le président de la République, sur qui pèsent les destinées du peuple, échappe à ce cercle vicieux qui tenterait de le noyauter, afin de satisfaire les aspirations du peuple, imprimer ainsi sa véritable empreinte à la gestion des affaires publiques et au développement de l'école nigérienne qui, de Dandadji, l'a hissé au sommet de l'Etat.

Na-awa O.M

LE COURRIER



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