FORUM NATIONAL SUR LA VACCINATION ET L’ERADICATION DE LA POLIOMYELITE AU NIGER : «Je veillerai personnellement au renforcement de la mobilisation des financements multiformes en faveur des vaccins» (MOHAMED BAZOUM)
Les besoins en soins de santé sont multiples et multiformes surtout pour les populations des pays sous-développés. D’où l’importance des campagnes de vaccination, initiées dans ces différents pays. Dans l'allocution qu'il a prononcée lors de la céremonie officielle du Forum National sur la Vaccination et l’Eradication de la Poliomyélite au Niger, le Président Mohamed Bazoum a montré toute l’importance qu’il accorde à «l’amélioration de l’état de santé des enfants et des femmes, populations cibles prioritaires de la vaccination».
L’engagement de « relever le défi de financement de la vaccination dans un environnement durable soutenu par la solidarité », avait été pris par les Chefs d’État Africains lors du 28ème Sommet de l’Union Africaine de janvier 2017 et du Programme Mondial pour l’Immunisation à l’horizon 2030 (IA 2030), le Président Mohamed Bazoum, en a lui fait une réalité. En ouvrant le Forum National sur la Vaccination et l’Eradication de la Poliomyélite au Niger, le chef de l’Etat l’a réaffirmé non sans se réjouir de « la mutualisation ferme et conjuguée des efforts du Gouvernement et des Partenaires (qui) va, sans nul doute, permettre à notre pays d’atteindre les objectifs de couverture vaccinale et de contrôler, voire éliminer les maladies évitables par la vaccination ». Poursuivant, il insiste sur sa certitude que « ces efforts se traduiront, aussi, par l’atteinte des résultats probants qui permettront de tendre vers les objectifs globaux des pays africains en matière de vaccination et, également, ceux du Développement Durable (ODD) auxquels notre pays a souscrits ».
Mais pour atteindre cet objectif, le Président Bazoum appelle à une synergie des actions de toutes les parties prenantes qu’elles soient autorités administratives, élus locaux, chefferie traditionnelle, leaders religieux, secteur privé et partenaires. C’est cela qui permettra au-delà des clivages sociaux, de sexe, d’âge et d’appartenance communautaire, « de bénéficier pleinement et sans obstacles des vaccins retenus dans le programme national de vaccination, pour sa santé, son bien-être et pour la protection collective » ; en demeurant dans l’optique « d’atteindre ce noble objectif de protection des enfants ». Dans cette entreprise, rassure le chef de l’exécutif nigérien, «le gouvernement reste mobilisé en faveur de la vaccination dont nous continuerons à rester champions».
Se félicitant des avancées obtenues dans la lutte contre la poliomyélite, Mohamed Bazoum, chiffres en main, retrace le chemin parcouru. En effet, souligne-t-il, « depuis avril 2016, le Niger a été certifié indemne de la circulation du poliovirus sauvage. Aussi, le taux de couverture de DTC3 s’est nettement amélioré au cours des dernières années, passant de 57% en 2007 à 82% en 2021, avec des pics à 85% en 2015 et 2017, pour un objectif national de 90%, selon les estimations conjointes OMS/UNICEF ».
C’est dire alors que du chemin a été fait. Mais pour l’heure, le chef de l’Etat promet de veiller « personnellement au renforcement de la mobilisation des financements multiformes en faveur des vaccins et de leur déploiement sur toute l’étendue de notre territoire» ; tout en continuant «d’assurer l’offre gratuite des vaccins aux populations cibles de la vaccination de routine ».
Des ambitions nobles qui, selon Mohamed Bazoum, nécessitent « de mutualiser les efforts, afin de garantir un haut engagement de plaidoyer et de financement de la vaccination, notamment pour le renforcement de la disponibilité des vaccins du PEV de routine et de l’introduction de nouveaux vaccins tels que le vaccin contre le paludisme et l’hépatite B à la naissance », a conclu le chef de l’Etat nigérien.
Abdoul Wahab Issaka (actuniger.com)
Commentaires