Le Procureur Massaoudou et le Juge Bazoum

Bazoum l’a dit l’affaire dite des « bébés importés» est une eau bénite pour eux pour finir avec un opposant politique. Mais il aurait pu aller un peu loin en précisant qu’ils étaient à la manœuvre dès le début de l’affaire. C’est une publication à leur demande qui est à la base du déclenchement de l’affaire par semble-t-il la justice.

On fera l’économie des péripéties de cette rocambolesque affaire où le politique utilise honteusement la justice pour régler des comptes. Personne n’est dupe, l’instruction de cette affaire contrairement, à toute étique a a été faite à charge dans le but de noyer un seul homme qui gêne. Les autres ne sont que des dégâts collatéraux. Contre tout bon sens on fait des maris et de tout ce qui ont participé aux évènements sociaux liés à la naissance des enfants des complices. Le juste instructeur aurait dans sa logique dû faire des marabouts qui ont fait les fatias et des participants aux différents baptêmes des complices et les poursuivre car la cérémonie de baptême est une reconnaissance de la paternité de l’enfant par la société. Si le juge a la conviction que cette affaire est vraie pourquoi ne s’est-il pas un seul instant posé la question sur la possibilité que les maris soient eux-mêmes victimes. Pourquoi n’a-t-il pas confirmé le faux chez les femmes avant de chercher les complicités. Juste une question de bon qu’une instruction téléguidée à distance par des adversaires politique ne peut appréhender. C’est un secret de polichinelle, une cellule du PNDS travaille sur comment finir avec Hama Amadou avec une couche de droit.
Il fallait arrêter l’homme et on a mis tous les moyens. Hama n’étant pas né de la dernière pluie, il n’a pas laissé l’adversaire décidé du timing. Il est rentré et comme promis le Procureur Massaoudou sous le couvert de l’exécution d’un mandat d’arrêt l’a fait arrêter. Mais quand on exécute un mandat on transmet au vrai procureur un rapport d’exécution et sur cette base il écoute celui qui a été arrêté. Que nenni !!! On emprisonne dans la prison indiquée sur le mandat d’arrêt le temps de prendre un arrêté maladroit pour le transférer ailleurs.
Hama est entre leur main sans intention de le présenter de sitôt à un juge le temps de goupiller la suite du complot car son retour n’était pas dans leurs hypothèses. Hama gardera certainement prison le temps de choisir les magistrats qui connaitront du dossier et qui lui refuseront la liberté aux différentes étapes de la chaine judicaire car le candidat Hama ne doit en aucun cas faire campagne.
Le Juge Bazoum a maladroitement donné la sentence. «Il ne devait pas rentrer car il n’a pas la chance de s’en sortir. Il conseille même au Lumana de présenter un autre candidat qui n’a pas à faire à la justice. Oui le rêve du PNDS, des élections sans Hama Amadou. Bien qu’il ait cherché vers la fin de son interview à se rattraper pour dire qu’il revient à la justice de décider, le PNDS et sa justice ont décidé du sort de Hama qui selon Bazoum qui a insinué qu’il ne doit pas être à la même enseigne que Labo, c’est dire libre car il a fui la justice. Donc nous sommes averti toute liberté sera refusé à Hama car il a fui. Mais L’HOMME A SON AGENDA ET DIEU A LE SIEN. Et c’est par la volonté que du tout puissant Bazoum et compagnie dévoilent eux-mêmes leur plan machiavélique contre Hama.
Monsieur le procureur Massoudou et Monsieur le juge Bazoum votre système par la volonté du tout puissant est poreux et les nigériens son informés en temps réel de vos basses manœuvres. Vous avez beau faire avec la complicité de vos militants tapis dans le système judiciaire, aucune manipulation ne vous permettra de gagner les délectations à venir. Etant vous-mêmes certains que vous le gagnerez pas dans les urnes vous voulez les gagner en amont par différentes manœuvres notamment l’élimination des candidats. 2016 ne sera pas 2011 et vous savez bien de quoi il s’agit.

Ibrahim Abdoulaye
Consultant