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BaÏwa a déniché pour vous ce qui pourrait devenir un inconditionnel point de connexion entrepreneurial entre le Niger et le reste du monde. Notre intérêt ne s’est pas seulement porté sur les responsabilités déjà qu’il occupe vu son âge, 32 ans – mais bien sur beaucoup d’autres aspects de sa personnalité qui font de lui un homme engagé non seulement dans le domaine associatif mais également en tant que jeune leader d’opinion.

Zeyna commission0

Peu le connaisse et peut être peu parce qu’il est de ceux qui œuvrent à l’ombre ; mais BaÏwa s’est fixé la mission de dévoiler les talents au grand jour parce qu’ils inspirent le renouveau et  permettent à la jeunesse de prendre elle-même son destin en main  et pour elle-même dans l’intérêt collectif et de celui du Niger.

Nous avons alors le plaisir de partager avec vous l’interview d’Amadou BOUKAR, actuellement aux Etats Unis où il renforce ses capacités au sein de l’Andrew Young School of Policy Studies de l’université Georgia State dans le cadre du programme YALI (Young African Leaders initiative), toujours dans la marche de l’accomplissement de ses objectifs et de son désir à faire progresser le Niger. Et au sein de l’ association le ‘Collectiff zz‘, Amadou oeuvre pour un Niger connecté aux opportunités d’affaires.

Pourriez-vous vous présentez ?

Je suis Amadou BOUKAR. Je suis nigérien, juriste de formation, fervent défenseur du Niger et misant sur ses opportunités. #ForFreshStartInNiger

Parlez-nous de votre parcours ?

Après l’obtention de mon baccalauréat au collège Mariama de Niamey en 2002, j’ai démarré mon cycle universitaire à l’université Cadi Ayyad de Marrakech où j’ai eu mon DEUG en droit en 2004 et ma maîtrise en Droit Public, Option Relations Internationales en 2006. Un an plus tard, j’avais en poche mon master en Droit & Institutions, Option Droit de l’entreprise de l’université de Clermont-Ferrand.

J’ai travaillé pendant six ans dans le domaine du management des ressources humaines chez ADM Value à Rabat où je fus chargé de recrutement et de formation pendant deux ans puis Operations Manager pendant quatre ans. Nanti de cette première expérience, j’ai décidé de rentrer au Niger en 2013 et ai travaillé au sein du cabinet FCA comme consultant fiscal et juridique avant de rejoindre en 2014, le cabinet du premier ministre comme expert-assistant en environnement des affaires à la CAPED. Au sein de cette cellule, je travaille sur la formulation des politiques publiques en matière du climat des affaires et du développement du secteur privé.

Quelles ont été vos motivations à la création du ‘Collectif ZZ’ dont vous êtes Co-fondateur et Vice-président ?

Le collectif ZZ est une association que nous avons créée dans le but de faire du business social au Niger précisément et en Afrique à travers le temps. ZZ est la contraction de Zorros de Zongo. Zorro est le célèbre personnage de fiction, le vengeur masqué qui combat l’injustice. Mais Zorro c’est avant tout un masque, supposant que n’importe qui peut revêtir le costume et le masque de Zorro. Vous, nous, sommes … tous potentiellement des Zorros. Zongo est le nom du quartier d’affaires à Niamey, cela permet donc de souligner le caractère entrepreneurial et dynamique de nos actions. Je suis donc un anonyme africain dont la motivation est de promouvoir l’entrepreneuriat au Niger et en Afrique de toutes les façons possibles et véhiculer une autre image du Niger.

Qu’estimez-vous être un sérieux problème dans votre communauté auquel vous faites face? Comment, en tant jeune engagé, vous travaillez à trouver une solution à ce problème?

Je considère qu’au Niger, notre mentalité est un sérieux problème. J’ai toujours pensé que si nous voulons développer notre pays, alors nous devrions commencer par changer notre état d’esprit. Lors des événements de Janvier 2016, nous avions eu à observer les gens se comporter mal au point où ils peuvent détruire tout ce qui se tient sur les lieux publics en réponse aux actions du gouvernement qu’ils considèrent comme étant mauvaises. Par exemple, lorsque les élèves manifestent parce qu’ils ont des revendications ou contre une décision gouvernementale, ils s’adonnent à des casses dans les rues (feux optiques cassés, pneus brûlés sur les bitumes etc…).

Désormais, il est temps de faire prendre conscience aux nigériens que le bien public appartient au nigérien et pas au gouvernement. Ces infrastructures construites, pour notre bien-être et mettre nos villes aux normes, sont notre propriété, notre bien commun. Elles ont vu le jour grâce au contribuable nigérien, aux impôts et taxes que paie chaque nigérien.

Voilà pourquoi, j’ai rédigé des articles sur le changement de mentalité entre autres qui sont publiés sur le  site de notre association www.collectifzz.com. L’une des ambitions du collectif ZZ est d’amener la jeunesse Nigérienne à réfléchir sur ses comportements, ses ambitions et son rôle dans la société par l’entrepreneuriat certes, mais aussi en rappelant les valeurs du Niger et du bon citoyen.

Vous participez au programme YALI 2016 dans le domaine de la gestion publique à l’Université Georgia State à Atlanta, en Géorgie – Quelles vont être vos atouts à la réussite d’un tel programme ?

Ma formation sera plus précisément à Andrew Young School of Policy Studies de l’université Georgia State. Il s’agit d’un des plus grands laboratoires d’analyse et d’évaluation des politiques publiques aux Etats-Unis. Ce sera certainement une expérience exceptionnelle pour mon profil. Je tiens à souligner que j’ai personnellement choisi cette formation parmi les trois proposés par le programme YALI (Business/ Entrepreneurship et Civic Leadership). C’est la première fois que je serai confronté à un environnement anglophone. Ce sera un challenge pour moi dans la mesure où, la façon de voir, de faire et de partager le savoir est complètement différente de celle que j’ai connue jusque-là. C’est donc à juste titre que je citerai comme atout ma capacité d’adaptation. Ayant navigué entre différents secteurs d’activités et multiplié mes expériences dans différents milieux et cultures, j’ai pu acquérir un atout qui me semble majeur aujourd’hui : l’adaptabilité. Ensuite, je dispose d’une grande capacité relationnelle. Toujours à l’écoute et dans un souci de respect de l’autre, j’ai appris à adapter mon discours à mes interlocuteurs afin de faciliter les échanges et instaurer ainsi un climat de confiance pour développer des liens de travail. Enfin, ma capacité de réseautage que j’ai développée via l’Alumni du collectif ZZ. Il convient de souligner l’importance de ce dernier atout puisque nous aurions la chance de rencontrer les 1000 participants venus de l’Afrique Sub-Saharienne au cours du sommet à Washington DC présidé par Obama. L’occasion sera donnée aux jeunes leaders d’interagir avec des dirigeants du gouvernement américain, du domaine des affaires, et des organisations à but non lucratif.

Vos tendances : Milieu associatif ou celui des affaires ? Que proposez-vous aux jeunes qui lisent ?

Par le biais associatif, j’essaye de montrer une autre voie d’engagement à la jeunesse en les orientant vers le milieu des affaires. Entendre par la voie des affaires, celle de l’entrepreneuriat et globalement le secteur privé. Il ne s’agit plus pour la nouvelle génération de jeunes nigériens de faire de l’import-export, mais de créer des entreprises à forte valeur ajoutée dans les différents secteurs d’opportunités d’investissement que regorge mon pays. La création d’une nouvelle ère d’entreprises pouvant recruter et créer de la richesse pour notre économie.

Au Niger, 65% de la population est jeune et le secteur public ne peut recruter que 2% de la population active. Afin d’insérer ces jeunes dans le système économique, il est important de pousser la plupart vers l’entrepreneuriat: c’est la principale raison pour laquelle, je me suis engagé dans le domaine associatif.

Quels conseils avez-vous pour la jeunesse qui lit et qui veut s’inspirer de cet admirable parcours qu’est le vôtre ?

Etre soi-même et rêver grand tel est le conseil que je veux donner aux jeunes nigériens. Il est temps que nous changeons nos mentalités et que nous regardons vers le travail. Nous devons faire plus que les générations précédentes, développer notre pays et léguer un héritage pour les générations futures. Pour ce faire, une seule chose est la clé de la réussite : le hard working. Incontestablement, je crois à cette valeur qu’est le travail car comme nous le savons tous seul le travail paie.

Un mot de fin ?

Le mot de la fin sera un passage de notre hymne national « La Nigérienne » que je voudrais rappeler aux jeunes. En mon sens, il veut tout dire et constitue l’essence de notre patrie :

« Restons unis toujours,
Et que chacun réponde
À ce noble avenir
Qui nous dit : En avant ! »

Source : baiwa.wordpress.com



Commentaires

2
Wata rana c
7 années ya
Boukar toutes mes f
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0
hamidou
7 années ya
Cher ami Amadou BOUKAR, ton r
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0
ISSOUFOU MAHAMIDOU H
7 années ya
Merci beaucoup. Je vois encourage vraiment et j'esp
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1
Jounaleux
7 années ya
Vraiment nos Journaleux sont en manque de mati
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0
Kindo
7 années ya
:lol:
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0
Dan-A
7 années ya
F
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